“La librairie des rêves suspendus” est le premier roman d’Emily Blaine que je lis mais certainement pas le dernier.
« Je n’avais jamais eu l’occasion de voyager. Mais je lisais, et c’était presque pareil - sans l'effet du jet-lag et avec le confort de mon canapé. »
Tout d’abord, je me suis énormément reconnue dans le personnage de Sarah si bien que j’avais l’impression que c’était mon double de papier. En effet, elle aussi est une passionnée de lecture qui ne vit, respire, mange et ne dort que pour les livres. Surtout, c’est une grande angoissée de la vie qui vérifie deux fois si sa porte et bien fermée (encore un point commun), qui préfère se sécher les cheveux naturellement (encore un), qui est timide et réservée (encore un) et qui n’a pas honte de sortir dehors sans maquillage (et encore un). Dans une autre vie, Sarah devait être ma soeur jumelle.
Sarah occupe le métier de libraire. Quel plaisir inouïe de la voir déambuler entre les rayonnages, sortir les livres des cartons, les étiqueter et les ranger sur les étalages … c’est limite si je ne sentais pas avec elle l’odeur des vieux livres d’occasion. Cette librairie lui a été léguée par sa défunte grand-mère. Malheureusement, Sarah peine à joindre les deux bouts, les factures s’accumulent, la banque ne cesse de lui envoyer des alertes, bref : Sarah est dans le rouge et sa merveilleuse librairie est menacée d’être vendue.
Sarah vit dans un petit logement aménagé juste à l’étage de la librairie et qui contient deux chambres. Une chambre en plus qui ne restera pas longtemps vide …
En effet, de l’autre côté nous avons Maxime qui est l’exact opposé de Sarah : acteur célèbre pour ses nombreuses frasques et déboires, qui enchaîne les conquêtes et qui doit surtout purger sa peine après avoir tabassé un journaliste. C’est ainsi qu’il va se retrouver à devoir effectuer des travaux d’intérêt général pendant deux mois dans la librairie de Sarah. Il va ainsi vivre chez elle (puisqu’elle a deux chambres à l’étage). Ce qui est intéressant c’est vraiment l’ambivalence entre ces deux personnages. D’un côté cet homme qui aime être sous le feu des projecteurs et de l’autre Sarah, cette femme naturelle, timide, discrète et réservée, qui n’aime pas être au centre de l’attention et préfère être derrière la scène, à l’abri avec ses romans.
« Beaucoup de femmes fantasmaient sur des dîners romantiques, des bijoux hors de prix ou de la galanterie. Quant à moi, la seule perspective de me faire offrir des livres suffisait à me séduire. »
La romance prend son temps pour s’installer et c’est un point que j’apprécie grandement car je n’aime pas les romances qui vont trop vite, je ne trouve pas cela crédible. Ici les personnages ne se rencontrent officiellement qu’à la page 90 et même lorsqu’ils se rencontrent, Maxime n’est absolument pas attiré par Sarah. Il est vrai qu’elle détonne des filles “de son monde” avec son jean trop grand, son débardeur troué, ses cheveux débraillés et la poussière qui macule son visage.
“La librairie des rêves suspendus” est le roman idéal pour la saison estivale : tendre, sans prise de tête et rempli d’amour, il saura combler les plus littéraires d’entre-vous !
Tout d’abord, je me suis énormément reconnue dans le personnage de Sarah si bien que j’avais l’impression que c’était mon double de papier. En effet, elle aussi est une passionnée de lecture qui ne vit, respire, mange et ne dort que pour les livres. Surtout, c’est une grande angoissée de la vie qui vérifie deux fois si sa porte et bien fermée (encore un point commun), qui préfère se sécher les cheveux naturellement (encore un), qui est timide et réservée (encore un) et qui n’a pas honte de sortir dehors sans maquillage (et encore un). Dans une autre vie, Sarah devait être ma soeur jumelle.
Sarah occupe le métier de libraire. Quel plaisir inouïe de la voir déambuler entre les rayonnages, sortir les livres des cartons, les étiqueter et les ranger sur les étalages … c’est limite si je ne sentais pas avec elle l’odeur des vieux livres d’occasion. Cette librairie lui a été léguée par sa défunte grand-mère. Malheureusement, Sarah peine à joindre les deux bouts, les factures s’accumulent, la banque ne cesse de lui envoyer des alertes, bref : Sarah est dans le rouge et sa merveilleuse librairie est menacée d’être vendue.
Sarah vit dans un petit logement aménagé juste à l’étage de la librairie et qui contient deux chambres. Une chambre en plus qui ne restera pas longtemps vide …
En effet, de l’autre côté nous avons Maxime qui est l’exact opposé de Sarah : acteur célèbre pour ses nombreuses frasques et déboires, qui enchaîne les conquêtes et qui doit surtout purger sa peine après avoir tabassé un journaliste. C’est ainsi qu’il va se retrouver à devoir effectuer des travaux d’intérêt général pendant deux mois dans la librairie de Sarah. Il va ainsi vivre chez elle (puisqu’elle a deux chambres à l’étage). Ce qui est intéressant c’est vraiment l’ambivalence entre ces deux personnages. D’un côté cet homme qui aime être sous le feu des projecteurs et de l’autre Sarah, cette femme naturelle, timide, discrète et réservée, qui n’aime pas être au centre de l’attention et préfère être derrière la scène, à l’abri avec ses romans.
La romance prend son temps pour s’installer et c’est un point que j’apprécie grandement car je n’aime pas les romances qui vont trop vite, je ne trouve pas cela crédible. Ici les personnages ne se rencontrent officiellement qu’à la page 90 et même lorsqu’ils se rencontrent, Maxime n’est absolument pas attiré par Sarah. Il est vrai qu’elle détonne des filles “de son monde” avec son jean trop grand, son débardeur troué, ses cheveux débraillés et la poussière qui macule son visage.
“La librairie des rêves suspendus” est le roman idéal pour la saison estivale : tendre, sans prise de tête et rempli d’amour, il saura combler les plus littéraires d’entre-vous !
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