Résumé:
1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s’efforce d’oublier
la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du
front. Au cours d’une balade, la jeune femme est attirée par un
mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire
aura tôt fait d’en découvrir la raison : en s’approchant de la pierre,
elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille.
Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saurat- elle revenir à son existence d’autrefois ?
Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saurat- elle revenir à son existence d’autrefois ?
C’est après avoir vu le premier
épisode de la série du même nom que je me suis dit « il faut absolument
que je me procure ce livre ». J’avais beaucoup aimé le cadre de l’histoire :
une jeune femme qui voyage dans le temps et se retrouve plus de 200 ans en
arrière, c’est assez peu commun, en tout cas j’ai lu peu de romans qui traitent
d’un sujet s’en rapprochant. De plus l’Ecosse et ses paysages m’ont toujours
faient rêver : ces grandes étendues de verdure, cette riche culture, ces
rites… Je ne pouvais donc pas ne pas me procurer ce livre (ça fait beaucoup de
négation dans une seule phrase !).
J’ai commencé par acheter l’ebook
en anglais, et je dois dire que la difficulté a un peu ralentie dans ma
lecture. En effet il faut avoir un vocabulaire assez précis de l’époque, et ne
pas se perdre dans les passages en gaélique. J’avais lu les 200 premières pages
mais j’avais perdu un peu l’intérêt pour l’histoire, j’ai donc décidé en
rentrant de vacances de me procurer la version Française. Cette version là, je
l’ai dévorée.
Le roman fait certes 800 pages
mais elles ont défilées sans que je m’en rende compte. On découvre avec Claire
les us et coutumes de cette époque, on en apprend sur les clans des Highlands
et les successions et trahisons au sein de mêmes familles. On sent que l’auteur
s’est beaucoup documentée sur cette époque, elle nous apporte énormément de
précisions sur des rites, et des croyances des écossais, ainsi que sur les
pratiques de la médecine. Claire est une infirmière et elle compare sans cesse
ce qu’elle connait avec ce qui se pratiquait en 1743, ce qui revient dans
certains cas à comparer notre médecine moderne à la leur. Dans ces passages, je
me suis beaucoup identifiée à elle, car je pense que dans beaucoup de cas j’aurais
réagis comme elle face à certaines situations.
Le livre est découpé en plusieurs
grandes parties, chacune se déroulant dans une partie des Highland, et chacune
faisant avancer l’histoire dans une direction particulière. Certes parfois j’ai
trouvé qu’il y avait quelques lenteurs, surtout vers le début une fois que
Claire a remonté le temps, mais aucun passage ne sert aucun but : que ce
soit pour que nous comprenions mieux les croyances de cette époque, ou pour y
faire référence plus tard. De plus, une
fois que l’action commence, on a l’impression qu’elle ne s’arrête jamais, si
bien qu’à la fin de chaque chapitre je voulais tout de suite commencer le
suivant, ce qui n’est pas toujours pratique quand il est tard le soir.
Le roman se déroule entièrement
du point de vue de Claire. Cette infirmière qui a servi pendant la deuxième
guerre mondiale, est une femme forte, que ce soit de caractère ou face à la
détresse humaine. Elle a vu tant d’hommes souffrir, tant d’atrocité qu’elle
montre énormément de sang froid dans les situations délicates. J’ai beaucoup
aimé ce personnage, à aucun moment je me suis dit qu’elle n’aurait pas du
réagir ainsi. Diana Gabaldon a su nous montrer son déchirement entre Frank son
mari en 1945 et Jamie un écossais qu’elle rencontre en 1743. Dans tous ses
choix on sent le poids de ce déchirement, car chaque décision l’éloigne de l’un
ou de l’autre.
Jamie lui aussi est un personnage
qui m’a énormément séduite. En outre son côté sexy, c’est surtout sa force
mentale, le fait qu’il est très réfléchi et ne fonce jamais tête baissée dans
le danger, et surtout son besoin de toujours faire passer les autres avant lui,
qui m’ont plu. Même si vers la fin il m’a un peu agacé, j’ai aimé tout ce qu’il
fait pour Claire, ainsi que son innocence dans certains aspects de la vie d’homme.
Il se montre tendre avec Claire, on sent qu’il ne veut que son bien, et j’ai été déchirée à un moment du roman où
il s’efface pour ne pas l’entraver dans ses décisions.
Tous les personnages, même
secondaires, que l’on rencontre dans le livre sont très complets. Ils ont une
histoire, un caractère et surtout un rôle décisif dans le roman. Tout au long
de ma lecture, j’ai senti que l’auteur allait toujours au fond des choses, je n’avais
pas l’impression de rester en surface, c’était très appréciable. La plume de
Diana Gabaldon est parfois crue – elle appel un chat un chat et ne passe pas
par quatre chemins – et que j’ai parfois eut des frissons en lisant certains
passages, cependant elle n’est jamais vulgaire, au contraire elle nous décrit
la cruauté et l’amour avec autant de précision et de sentiments. Il ne faut donc pas être trop sensibles car certains passages sont assez violents. En effet le roman aborde des sujets tels que le viol, la cruauté, et la torture sans pincettes.
Trop hâte de m'y mettre ♥ Je voudrai le lire assez rapidement comme ça je prendrai de l'avance sur la série!!
RépondreSupprimerBelle chronique en tout cas!
Merci beaucoup ♥
RépondreSupprimerOui je trouve que c'est bien d'avoir de l'avance sur la série, ça permet ensuite en regardant les épisodes de voir comment ils ont décidé de filmer telle ou telle scène.