When smallpox kills her parents, Camille Durbonne must find a way to provide for her frail, naive sister while managing her volatile brother. Relying on petty magic—la magie ordinaire—Camille painstakingly transforms scraps of metal into money to buy the food and medicine they need. But when the coins won’t hold their shape and her brother disappears with the family’s savings, Camille must pursue a richer, more dangerous mark: the glittering court of Louis XVI and Marie Antoinette.
With dark magic forbidden by her mother, Camille transforms herself into the ‘Baroness de la Fontaine’ and is swept up into life at the Palace of Versailles, where aristocrats both fear and hunger for la magie. There, she gambles at cards, desperate to have enough to keep herself and her sister safe. Yet the longer she stays at court, the more difficult it becomes to reconcile her resentment of the nobles with the enchantments of Versailles. And when she returns to Paris, Camille meets a handsome young balloonist—who dares her to hope that love and liberty may both be possible.
But la magie has its costs. And when Camille loses control of her secrets, the game she's playing turns deadly. Then revolution erupts, and she must choose—love or loyalty, democracy or aristocracy, freedom or magic—before Paris burns…
C’est la couverture de ce roman qui m’a d’abord attiré. Ce roman fantastique se déroule en France durant la révolution française et nous promettait de vivre les frasques de Versaille sans se faire démasquer. Le roman n’a pas tenu toutes ses promesses, cependant j’ai passé un bon moment de lecture en sa compagnie.
Cela peut être un paradoxe, mais j’ai à la fois beaucoup aimé l’immersion dans le Paris de 1789, et à la fois trouvé que nous étions trop souvent coupé de Paris. Je m’explique: nous suivons Camille, une jeune femme d’une famille pauvre qui utilise par le seul moyen qu’elle possède - la magie - pour survivre. Nous découvrons donc grâce à elle la difficultés des classes moyennes et des classes basses pour survivre dans cette société très hiérarchisée où les taxes écrasent les plus faibles. Seule avec sa soeur, en froid avec leur frère, on se rend compte que deux femmes seules ont bien peu de moyens pour survivre. Elles ne peuvent pas exercer de nombreux métiers non ouvert aux femmes, et elles ont bien souvent deux choix: être marié à des vieux hommes riches qui ont bien souvent peu de considération pour elles, ou se prostituer. Camille ne veut ni l’un, ni l’autre pour sa soeur et elle, alors elle va trouver un moyen de se faire passer pour une aristocrate et d’entrer à Versaille. C’est ici que nous découvrons le monde des aristocrates, où le luxe et le gâchis se mêlent. Ces hommes et femmes qui possèdent tout, n’ont que les jeux de cartes et les gossip pour occuper leurs journées.
Camille, naviguant dans ces deux éléments très paradoxaux, nous permet de comprendre et de vivre les différences sociales de l’époque. Cependant, comme je le disais plus haut, au bout de plusieurs chapitres, j’ai eut le sentiment qu’elle se coupait de ses racines, et nous ne la voyons plus qu’à Versaille ou avec les aristocrates. C’est à ce moment là que la prise de la Bastille arrive, et que les personnages vont à peine être effleurés par cet incident qui a pourtant de lourds conséquences historiques. J’aurais aimé qu’il y ait plus de tumulte et de tourmente, surtout pour Camille qui commençait une vie d’aristocrate et qui aurait donc dû souffrir de la rébellion du petit peuple.
La romance, la magie, et les complots se mêlent. La romance est en second plan, et même si l’attirance est palpable à la première rencontre des personnages, les sentiments vont prendre du temps pour s’installer. La magie est je trouve bien exploitée par l’autrice qui la mêle très bien aux frasques de Versaille. Enfin, concernant les complots, ils amènent un peu de suspens au roman qui m’a donné envie de terminer ce livre.
Je reste cependant sur ma fin avec cette lecture. Le roman se termine à l’eau de rose pour la quasi totalité de nos personnages alors que nous sommes en pleine révolution et que l’autrice aurait pu choisir de sacrifier certains de ses personnages pour conférer un air peut être un peu plus réel à son roman.
Cela peut être un paradoxe, mais j’ai à la fois beaucoup aimé l’immersion dans le Paris de 1789, et à la fois trouvé que nous étions trop souvent coupé de Paris. Je m’explique: nous suivons Camille, une jeune femme d’une famille pauvre qui utilise par le seul moyen qu’elle possède - la magie - pour survivre. Nous découvrons donc grâce à elle la difficultés des classes moyennes et des classes basses pour survivre dans cette société très hiérarchisée où les taxes écrasent les plus faibles. Seule avec sa soeur, en froid avec leur frère, on se rend compte que deux femmes seules ont bien peu de moyens pour survivre. Elles ne peuvent pas exercer de nombreux métiers non ouvert aux femmes, et elles ont bien souvent deux choix: être marié à des vieux hommes riches qui ont bien souvent peu de considération pour elles, ou se prostituer. Camille ne veut ni l’un, ni l’autre pour sa soeur et elle, alors elle va trouver un moyen de se faire passer pour une aristocrate et d’entrer à Versaille. C’est ici que nous découvrons le monde des aristocrates, où le luxe et le gâchis se mêlent. Ces hommes et femmes qui possèdent tout, n’ont que les jeux de cartes et les gossip pour occuper leurs journées.
Camille, naviguant dans ces deux éléments très paradoxaux, nous permet de comprendre et de vivre les différences sociales de l’époque. Cependant, comme je le disais plus haut, au bout de plusieurs chapitres, j’ai eut le sentiment qu’elle se coupait de ses racines, et nous ne la voyons plus qu’à Versaille ou avec les aristocrates. C’est à ce moment là que la prise de la Bastille arrive, et que les personnages vont à peine être effleurés par cet incident qui a pourtant de lourds conséquences historiques. J’aurais aimé qu’il y ait plus de tumulte et de tourmente, surtout pour Camille qui commençait une vie d’aristocrate et qui aurait donc dû souffrir de la rébellion du petit peuple.
La romance, la magie, et les complots se mêlent. La romance est en second plan, et même si l’attirance est palpable à la première rencontre des personnages, les sentiments vont prendre du temps pour s’installer. La magie est je trouve bien exploitée par l’autrice qui la mêle très bien aux frasques de Versaille. Enfin, concernant les complots, ils amènent un peu de suspens au roman qui m’a donné envie de terminer ce livre.
Je reste cependant sur ma fin avec cette lecture. Le roman se termine à l’eau de rose pour la quasi totalité de nos personnages alors que nous sommes en pleine révolution et que l’autrice aurait pu choisir de sacrifier certains de ses personnages pour conférer un air peut être un peu plus réel à son roman.
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