dimanche 12 mai 2019

Quand nos souvenirs viendront danser - Virginie Grimaldi [Elise]



Contemporain

VF Lu en VF
VO Quand nos souvenirs viendront danser
3E Narrateur: 3ième personne
1P Nombre Narrateurs: 1 personnage
NNE One-Shot


Resume
« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.

Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline.

Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. »

À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

Un roman émouvant et plein d’humour sur le temps qui passe et la place des souvenirs.


Dans ce nouvel ouvrage, Virginie Grimaldi nous embarque dans l’impasse des colibris et ses Octogéniaux : un groupe de retraités menacé d’expulsion par le maire qui souhaite faire construire une école. Pour Marceline, Anatole et tous les autres, raser l’impasse des colibris, cela signifie surtout raser de nombreux souvenirs. C’est ainsi que Marceline va entreprendre de nous raconter l’histoire, passé et présente, de ces voisins de l’impasse des colibris.

« La vie est comme une danse. On entre en scène, on apprend les pas, on se laisse porter, on compte les temps, et on tire sa révérence. »


Dans le passé, on y retrouve les mœurs de l’époque dans les années 1970 où la femme n’était bonne qu’à rester à la maison. J’ai aimé à quel point Marceline était prête à dépasser ces pensées et à faire ce qu’elle aimait et chérissait par dessus-tout : danser. C’est ainsi qu’elle va aller à l’encontre de l’opinion de son mari et que celui-ci va petit à petit s’ouvrir et danser avec elle, au delà des “convenances” de l’époque.

« J’ai appris que, parfois, souvent, le bonheur est l’antichambre du bonheur. Surtout, j’ai appris que l’inverse était vrai : le bien attend, tapi, que tout aille mal pour nous surprendre. »


Dans le présent, nous retrouvons nos Octogéniaux dans une aventure complètement rocambolesque. En effet, pour faire renoncer le maire, nos retraités préférés vont mener différentes actions : rapper ou encore mettre le bazar dans un supermarché, vous n’êtes définitivement pas prêts face à ces papis et mamies 2.0. Mention spéciale à Jean-Pierre Pernault qui fait une merveilleuse apparition dans ce roman et qui nous montre à quel point les sujets de son journal de 13 heures sont toujours aussi atypiques ! J’ai adoré ce passage télévisé d’ailleurs !

« Sachez que l’amour n’est jamais ridicule. Ce qui l’est, c’est de ne pas oser lui donner l’éclat qu’il mérite. »


En soit, encore un roman débordant d’amour, d’humour et impossible à lâcher (lu en moins de 48 heures top chrono). La fin de ce roman est particulièrement belle et … parfaite. Je pense qu’on ne pouvait décemment pas mieux terminer ce roman que de cette façon.

Encore une pépite que Virginie Grimaldi nous offre donc même si pour ma part cela ne restera pas mon roman préféré de cette auteure. Par moments je me demandais si l’humour n’était pas un peu forcé pour faire rire à tout prix. Il est certain que “Quand nos souvenirs viendront danser” ne dépassera pas “Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie” ni “Il est grand temps de rallumer les étoiles”. Ce qui est certain, c’est que moi je viendrais volontiers danser avec Virginie Grimaldi et lui dire à quel point ses mots sont beaux et font du bien.

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