Sage s'embarque donc avec un groupe de beaux partis triés sur le carreau dans un périple vers la capitale. Cette précieuse cargaison est escortée par un bataillon de soldats d'élite qui ne tardent pas à réaliser qu'ils sont sur le point de se jeter dans la gueule du loup : le pays voisin, qui prépare une invasion, s'est allié avec certains des seigneurs locaux, et chaque étape du voyage pourrait bien être la dernière. Spécialiste des missions de reconnaissance, l'un des membres de la troupe recrute alors l'aide de Sage. Mais plus elle avance dans sa mission, plus elle découvre, horrifiée, que tout le monde joue double jeu... à commencer par son recruteur lui-même ! Et, doucement, le piège se referme sur elle...
Identités secrètes, machinations politiques et jeu de dupes passionné, La Couleur du mensonge fait monter les enchères jusqu'à un final surprenant. Le talent de conteuse d'Erin Beaty vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page !
J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai lu en seulement deux jours malgré ses 506 pages !
« Mon père m'a enseigné un jour que certaines bêtes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles n'en sont pas méchantes pour autant, seulement trop sauvages. »
Tout d’abord, en tant que fan de Mulan, je ne pouvais qu’adhérer à cette histoire de part toutes les ressemblances qu’il y a avec le Disney. Nous retrouvons en effet une héroïne, Sage, forte et indépendante, qui ne souhaite pas être mariée et qui d’ailleurs n’est pas bonne à marier eu égard l’entretien de Sage avec la marieuse au début du roman (qui grosso modo se passe exactement comme celui de Mulan au début du dessin-animé). Elle doit également, comme Mulan, cacher son identité pendant une bonne partie du roman. Enfin, Sage est souvent comparée à un homme : “On aurait pu la prendre pour un homme”, “vêtue et chevauchant comme un homme”, “habillée comme un homme”.
Cela fait, somme toute, beaucoup de ressemblances avec Mulan, pour mon plus grand bonheur ! D’ailleurs, même le gros plot twist du roman qui arrive à la page 349 m’a fait penser à Mulan mais là je ne pourrais rien vous dévoiler au risque de vous spoiler, ce sera à vous de le découvrir !
« C'était peut-être ça, la mort : être privé de tous ses sens et condamné à une errance sans fin, dans le noir. »
J’ai également apprécié l’époque qui est décrite dans cette histoire. Nous nous retrouvons à l’époque des châteaux, des ponts-levis, des robes bouffantes, des hauts-de-chausses (qui sont apparus aux alentours du XIIIème siècle). Nous sommes affublés de termes anciens comme le mot “page” qui désignait un jeune garçon, généralement d’origine noble, qui sert de serviteur en quelque sorte au roi, ou au seigneur. En l'occurrence le rôle de page est attribué ici au jeune Charlie pour servir son demi-frère Alex qui n’est autre que le capitaine Quinn.
Il y a également le terme de “précepteur” qui est utilisé dans ce roman. Là encore, il s’agit d’un terme ancien qui désignait la personne chargée de l’éducation et de l’instruction d’un enfant à domicile. Dans ce roman c’est Sage qui tient le rôle de la préceptrice auprès de ses quatre cousins et cousines avant de devenir l’apprentie de la marieuse Madame Rodelle.
D’ailleurs, c’est ainsi que débute le roman. Sage, après un entretien raté avec la marieuse, va devenir l’apprentie de cette dernière. Toutes deux vont se rendre au Concordium en compagnie des femmes les plus “bonnes à marier” du royaume. Le Concordium a lieu tous les 5 ans et c’est un évènement au cours duquel des unions vont se faire. Très concrètement, ce sont des mariages arrangés par la marieuse (Madame Rodelle) et Sage qui a pour mission de chercher des renseignements pour savoir qui correspond le mieux à qui. Malheureusement, la guerre fait rage dans le royaume. Pour ce faire, ces dames seront accompagnées par une escorte de militaires pour se rendre au Concordium. C’est ainsi que vous ferez la connaissance du capitaine Quinn, de Ash, de Charlie et de tous les autres !
« -Tu as toutes les raisons du monde de me haïr, Sage, mais je ne supporterais pas de te perdre. Je ne m’en remettrais pas. »
Malgré les ressemblances avec Mulan et l’immersion dans cette époque ancienne et cette histoire remplie de complots et de mariages arrangés, ce roman n’est pas un coup de coeur. En effet, je n’ai pas adhéré à la romance qui selon moi est trop convenue et va trop vite. A 50% du roman les deux protagonistes sont déjà en train de se déclarer leur flamme alors que, rappelons le, il s’agit d’une trilogie ! Un petit peu trop rapide je trouve, je n’ai pas eu le temps de m’accrocher à leur histoire que j’ai trouvé somme toute très précipitée.
Malheureusement ce point ne me donne pas envie de lire la suite et donc de poursuivre cette trilogie d’autant plus que ce premier tome se suffit largement à lui-même et ne méritait pas nécessairement une suite. C’est quand même une histoire qui vaut le coup d’œil pour son originalité et pour le plot twist surprenant que vous ne verrez nul part ailleurs !
Tout d’abord, en tant que fan de Mulan, je ne pouvais qu’adhérer à cette histoire de part toutes les ressemblances qu’il y a avec le Disney. Nous retrouvons en effet une héroïne, Sage, forte et indépendante, qui ne souhaite pas être mariée et qui d’ailleurs n’est pas bonne à marier eu égard l’entretien de Sage avec la marieuse au début du roman (qui grosso modo se passe exactement comme celui de Mulan au début du dessin-animé). Elle doit également, comme Mulan, cacher son identité pendant une bonne partie du roman. Enfin, Sage est souvent comparée à un homme : “On aurait pu la prendre pour un homme”, “vêtue et chevauchant comme un homme”, “habillée comme un homme”.
Cela fait, somme toute, beaucoup de ressemblances avec Mulan, pour mon plus grand bonheur ! D’ailleurs, même le gros plot twist du roman qui arrive à la page 349 m’a fait penser à Mulan mais là je ne pourrais rien vous dévoiler au risque de vous spoiler, ce sera à vous de le découvrir !
J’ai également apprécié l’époque qui est décrite dans cette histoire. Nous nous retrouvons à l’époque des châteaux, des ponts-levis, des robes bouffantes, des hauts-de-chausses (qui sont apparus aux alentours du XIIIème siècle). Nous sommes affublés de termes anciens comme le mot “page” qui désignait un jeune garçon, généralement d’origine noble, qui sert de serviteur en quelque sorte au roi, ou au seigneur. En l'occurrence le rôle de page est attribué ici au jeune Charlie pour servir son demi-frère Alex qui n’est autre que le capitaine Quinn.
Il y a également le terme de “précepteur” qui est utilisé dans ce roman. Là encore, il s’agit d’un terme ancien qui désignait la personne chargée de l’éducation et de l’instruction d’un enfant à domicile. Dans ce roman c’est Sage qui tient le rôle de la préceptrice auprès de ses quatre cousins et cousines avant de devenir l’apprentie de la marieuse Madame Rodelle.
D’ailleurs, c’est ainsi que débute le roman. Sage, après un entretien raté avec la marieuse, va devenir l’apprentie de cette dernière. Toutes deux vont se rendre au Concordium en compagnie des femmes les plus “bonnes à marier” du royaume. Le Concordium a lieu tous les 5 ans et c’est un évènement au cours duquel des unions vont se faire. Très concrètement, ce sont des mariages arrangés par la marieuse (Madame Rodelle) et Sage qui a pour mission de chercher des renseignements pour savoir qui correspond le mieux à qui. Malheureusement, la guerre fait rage dans le royaume. Pour ce faire, ces dames seront accompagnées par une escorte de militaires pour se rendre au Concordium. C’est ainsi que vous ferez la connaissance du capitaine Quinn, de Ash, de Charlie et de tous les autres !
Malgré les ressemblances avec Mulan et l’immersion dans cette époque ancienne et cette histoire remplie de complots et de mariages arrangés, ce roman n’est pas un coup de coeur. En effet, je n’ai pas adhéré à la romance qui selon moi est trop convenue et va trop vite. A 50% du roman les deux protagonistes sont déjà en train de se déclarer leur flamme alors que, rappelons le, il s’agit d’une trilogie ! Un petit peu trop rapide je trouve, je n’ai pas eu le temps de m’accrocher à leur histoire que j’ai trouvé somme toute très précipitée.
Malheureusement ce point ne me donne pas envie de lire la suite et donc de poursuivre cette trilogie d’autant plus que ce premier tome se suffit largement à lui-même et ne méritait pas nécessairement une suite. C’est quand même une histoire qui vaut le coup d’œil pour son originalité et pour le plot twist surprenant que vous ne verrez nul part ailleurs !
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