Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite dans l’école de la compagnie pour y créer un ballet irrévérencieux. Et il veut Leo, lumineuse et docile. Seulement elle.
Obsédé par la première danseuse, Orion tente tout pour la convaincre. Secouée par les méthodes peu académiques du maître de ballet, troublée par le désir qu’elle ressent pour lui, Leo craint le pire pour sa carrière.
Des studios à la scène, en passant par les coulisses de l’Opéra, les deux Étoiles dansent avec leurs ombres. Elles devront se battre pour trouver l’amour.
Ovni. Voilà ce qu’est “Orion” de Battista Tarantini : un ovni littéraire parmi les parutions habituelles de Hugo Roman. Orion ne ressemble à aucun autre et c’est bien cela qui en fait sa singularité.
Orion, c’est une pièce de théâtre des temps modernes. Le roman est d’ailleurs découpé en trois actes. Je dirais que cette pièce de théâtre s’apparente plus à une tragédie. Tout le monde ne pourra pas apprécier ce livre parce que pour apprécier ce livre, il faut apprécier la poésie, les pièces de théâtre, les mythes grecs ainsi que la danse de ballet.
« Il y a de belles montagnes près d'ici. On dit qu'elles sont bleues. Un jour, je monterai tout là-haut et j'irai toucher les étoiles. »
La danse de ballet, je n’y connaissais rien mais je sais dorénavant que les chaussons des danseuses sont appelés des pointes. Avant, je pensais que ce mot ne désignait que la figure consistant à s’élever sur ses orteils. Le ballet, c’est un style de danse très rigoureux et qui est très contraignant pour le corps. Orion ne vous montrera pas le côté pailleté et mignon de la danse de ballet. Non, Orion vous montrera les sombres côtés de ce monde. Les côtés où la cocaïne est la substance miracle qui permet de tenir face à la pression, face au dépassement des propres limites de son corps.
Dans ce roman de Battista Tarantini, nous assistons au ballet de Leo, danseuse prodige et de Orion, prodigieux chorégraphe français. Dès qu’Orion voit Leo danser il sait que c’est elle. Il la veut pour interpréter Perséphone dans son prochain ballet. Pour ceux qui ne connaissent pas bien les mythes, Perséphone est d’une extrême beauté et Hadès va l’enlever pour en faire sa reine des Enfers. Hadès, c’est le Dieu des morts. Il règne en Enfer. Hadès va être interprété par Orion est en sachant cela et en lisant ce livre, vous ne pourrez que vous rendre compte que Hadès ressemble étrangement à Orion. Il suffit d’être attentif aux petits détails dissimulés ici et là … Dans la mythologie grecque, Orion est un chasseur réputé pour sa beauté et sa violence. Selon la légende, il aurait été transformé en un amas d’étoiles par Zeus, donnant son nom à la célèbre constellation d’Orion. Ainsi soient les étoiles ...
« Tu cherches à voler pour échapper à quelque chose qui t'effraie... murmure t'il. Et tu atterris sans bruit pour que personne ne le remarque. »
Malgré l’originalité de ce roman, il n’en reste pas moins que ce n’est pas un coup de coeur. En effet, je n’ai pas aimé le fait que Leo vouvoie Orion pendant quasiment tout le bouquin alors que lui la tutoie. Même après avoir fait l’amour avec lui, elle continue de le vouvoyer et finalement elle passe au tutoiement d’un coup à 30 pages de la fin … Pour moi, elle aurait dû arrêter de le vouvoyer bien plus tôt dans l’histoire (avant qu’ils ne passent à l’acte).
Concernant justement les scènes de sexe dans ce roman, un aspect m’a dérangé : l’absence totale de prévention. Le mot “préservatif” n’est même pas utilisé dans ce roman et pour cause : les personnages n’en utilisent pas, même pas pour leur première fois. On ne parle pas de la pilule non plus bref, niveau prévention et protection, on repassera !
Ces deux détails non négligeables m’ont dérangé durant ma lecture mais je garderai tout de même un très bon souvenir de cette histoire et je compte d’ailleurs lire le deuxième tome quand il sortira en format poche !
Orion, c’est une pièce de théâtre des temps modernes. Le roman est d’ailleurs découpé en trois actes. Je dirais que cette pièce de théâtre s’apparente plus à une tragédie. Tout le monde ne pourra pas apprécier ce livre parce que pour apprécier ce livre, il faut apprécier la poésie, les pièces de théâtre, les mythes grecs ainsi que la danse de ballet.
La danse de ballet, je n’y connaissais rien mais je sais dorénavant que les chaussons des danseuses sont appelés des pointes. Avant, je pensais que ce mot ne désignait que la figure consistant à s’élever sur ses orteils. Le ballet, c’est un style de danse très rigoureux et qui est très contraignant pour le corps. Orion ne vous montrera pas le côté pailleté et mignon de la danse de ballet. Non, Orion vous montrera les sombres côtés de ce monde. Les côtés où la cocaïne est la substance miracle qui permet de tenir face à la pression, face au dépassement des propres limites de son corps.
Dans ce roman de Battista Tarantini, nous assistons au ballet de Leo, danseuse prodige et de Orion, prodigieux chorégraphe français. Dès qu’Orion voit Leo danser il sait que c’est elle. Il la veut pour interpréter Perséphone dans son prochain ballet. Pour ceux qui ne connaissent pas bien les mythes, Perséphone est d’une extrême beauté et Hadès va l’enlever pour en faire sa reine des Enfers. Hadès, c’est le Dieu des morts. Il règne en Enfer. Hadès va être interprété par Orion est en sachant cela et en lisant ce livre, vous ne pourrez que vous rendre compte que Hadès ressemble étrangement à Orion. Il suffit d’être attentif aux petits détails dissimulés ici et là … Dans la mythologie grecque, Orion est un chasseur réputé pour sa beauté et sa violence. Selon la légende, il aurait été transformé en un amas d’étoiles par Zeus, donnant son nom à la célèbre constellation d’Orion. Ainsi soient les étoiles ...
Malgré l’originalité de ce roman, il n’en reste pas moins que ce n’est pas un coup de coeur. En effet, je n’ai pas aimé le fait que Leo vouvoie Orion pendant quasiment tout le bouquin alors que lui la tutoie. Même après avoir fait l’amour avec lui, elle continue de le vouvoyer et finalement elle passe au tutoiement d’un coup à 30 pages de la fin … Pour moi, elle aurait dû arrêter de le vouvoyer bien plus tôt dans l’histoire (avant qu’ils ne passent à l’acte).
Concernant justement les scènes de sexe dans ce roman, un aspect m’a dérangé : l’absence totale de prévention. Le mot “préservatif” n’est même pas utilisé dans ce roman et pour cause : les personnages n’en utilisent pas, même pas pour leur première fois. On ne parle pas de la pilule non plus bref, niveau prévention et protection, on repassera !
Ces deux détails non négligeables m’ont dérangé durant ma lecture mais je garderai tout de même un très bon souvenir de cette histoire et je compte d’ailleurs lire le deuxième tome quand il sortira en format poche !
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