J’étais ce musicien maladroit et elle était la reine du lycée. Nous n’avions rien en commun hormis notre musique et notre solitude.
Quelque chose dans son regard me disait que son sourire n’était pas toujours authentique. Quelque chose dans sa voix me donnait un espoir que j’avais toujours souhaité trouver.
Puis, en un éclair, elle disparut.
Des années plus tard, elle se tenait face à moi dans une rue de la Nouvelle-Orléans. Elle avait changé. Moi aussi. La vie nous avait rendus plus froids. Plus durs. Plus solitaires. Plus fermés.
Nous n’étions plus les mêmes, mais les fragments de mon être brisé reconnurent la tristesse qui demeurait en elle. A présent qu’elle était revenue, je ne commettrais plus l’erreur de la laisser partir.
La première fois que je rencontrai Jasmine Greene, elle apparut comme des gouttes de pluie. Lorsque nous nous retrouvâmes, je devins son orage le plus sombre.
Brittainy C. Cherry est au summum de son art avec “Behind the bars”. J’ai ressenti exactement les mêmes émotions qu’à ma lecture de “The Gravity of us".
Paradoxalement, il est difficile de mettre des mots sur un roman que l’on voudrait faire lire à la Terre entière. “Behind the bars” fait indéniablement parti de ceux-là. Plus encore, il s’agit de la plus belle romance que j’ai pu lire en cette année 2019, autant vous dire que la tâche est d’autant plus rude pour moi.
« Tu es la musique dans un monde silencieux, et mon coeur bat parce que tu es là. »
L’histoire de Jasmine et de Elliott n’est pas une new romance classique. D’ailleurs, vous remarquerez l’absence du bandeau “new romance” en haut à droite de la couverture. En effet, ce roman est découpé en deux parties. La première partie concerne la rencontre entre nos deux protagonistes lorsqu’ils n’ont que 16 ans et sont encore au lycée. Cette première partie vous plonge directement dans le bain. Elle est à la fois belle et terrible … D’un côté, elle est belle car nous assistons à la rencontre de la populaire et plantureuse Jasmine et de l’autre, Elliott, un garçon totalement impopulaire … Elliott, c’est l’adolescent freluquet, boutonneux, qui possède un appareil dentaire et des lunettes et qui a également une petite particularité que je vous laisserais le soin de découvrir.
Bref, Elliott n’est malheureusement pas aussi populaire que Jasmine qui est son exact opposé. Jasmine, elle est belle, elle a des formes là où il faut et où il faut et elle est surtout ultra-populaire (surtout auprès des garçons). Ne vous y méprenez-pas, Jasmine est peut-être populaire mais il n’en reste pas moins qu’elle reste une personne extrêmement gentille et bienveillante pour autant. Elle va tout de suite prendre le chétif Elliott sous son aile, pour le meilleur mais aussi pour le pire …
« Certains jours, c'était mieux de mentir que d'affronter les vérités les plus sombres. »
Cette première partie est terriblement douloureuse, poignante et elle risque même de vous retourner l’estomac. J’ai souffert face à autant d’injustices ! Et que dire de la fin de la première partie … J’ai eu mal. Très mal.
Nous passons donc ensuite à la deuxième partie de l’histoire où Jasmine et Elliott vont se retrouver six ans plus tard. Mais en six ans, les choses changent, les mentalités évoluent, les personnalités aussi. Sauront-ils se retrouver ?
« On ne peut pas espérer guérir si on prétend que les fêlures n'existent pas. »
Il est vrai que “Behind the bars” a un petit peu la même construction que “The silent waters” dans le sens où on suit aussi les personnages sur plusieurs années et c’est quelque chose que j’ai vraiment adoré ! Les émotions sont à fleur de peau aussi dans ce roman. Vous allez être plongés en plein coeur de la Nouvelle-Orléans, “derrière les bars” (“behind the bars”) à écouter du jazz, de la soul … C’était magique ! D’ailleurs, pour une expérience de lecture encore plus intense, je vous suggère fortement de mettre une playlist de jazz en fond sonore durant votre lecture !
“Behind the bars”, c’est loin d’être une simple romance. D’ailleurs, je dirais même que la romance est en filigrane d’une histoire beaucoup plus profonde. C’est un roman qui aborde des thèmes forts et actuels comme le harcèlement par exemple ou l’art qu'à l’espèce humaine de juger son prochain sur son apparence physique et vestimentaire (cf Jasmine qui se fait étiqueter dans son lycée parce qu’elle porte un sac Chanel). L’auteure aborde également l’importance de l’amour d’une mère et d’un père pour son enfant. Elle montre à quel point l’amour parental est un pilier essentiel dans la construction d’un enfant.
« Chez soi, ce n'est peut-être pas là où l'on commence, mais là où l'on aboutit. »
Que dire de l’écriture de Brittainy C. Cherry … c’est de l’art ! Purement et simplement. Avec ce roman, j’ai officiellement la certitude que Brittainy C. Cherry est au même niveau que Colleen Hoover (et c’est une grande fan de Colleen Hoover qui vous dit ça).
L’épilogue est juste la cerise sur le gâteau d’une histoire qui m’aura fait vibrer de A à Z. Typiquement le genre d’épilogue dont je raffole ! Vous allez être servis !
Je salue également le travail de la maison d’édition Hugo Roman (parce que oui, il faut aussi le dire quand c’est bien). Je trouve cela appréciable qu’ils aient conservé la couverture VO qui est juste sublime, la mise en page est top et la traduction superbe (pas de fautes comme c’était le cas par exemple pour “The silent waters” où ça m’avait gâché la lecture).
« La musique ne voit pas la couleur. La musique transcende tous les stéréotypes. »
En conclusion, un roman qui fait chanter les cœurs et qui a fait vibrer le mien. Un roman qui transmets de beaux messages : ne jugez jamais votre prochain sur son physique, n’oubliez jamais que l’amour d’une mère et d’un père est ce qu’il y a de plus important au monde et surtout, surtout : trouvez les clés qui vous ramèneront toujours chez vous. Là où est votre place.
Paradoxalement, il est difficile de mettre des mots sur un roman que l’on voudrait faire lire à la Terre entière. “Behind the bars” fait indéniablement parti de ceux-là. Plus encore, il s’agit de la plus belle romance que j’ai pu lire en cette année 2019, autant vous dire que la tâche est d’autant plus rude pour moi.
L’histoire de Jasmine et de Elliott n’est pas une new romance classique. D’ailleurs, vous remarquerez l’absence du bandeau “new romance” en haut à droite de la couverture. En effet, ce roman est découpé en deux parties. La première partie concerne la rencontre entre nos deux protagonistes lorsqu’ils n’ont que 16 ans et sont encore au lycée. Cette première partie vous plonge directement dans le bain. Elle est à la fois belle et terrible … D’un côté, elle est belle car nous assistons à la rencontre de la populaire et plantureuse Jasmine et de l’autre, Elliott, un garçon totalement impopulaire … Elliott, c’est l’adolescent freluquet, boutonneux, qui possède un appareil dentaire et des lunettes et qui a également une petite particularité que je vous laisserais le soin de découvrir.
Bref, Elliott n’est malheureusement pas aussi populaire que Jasmine qui est son exact opposé. Jasmine, elle est belle, elle a des formes là où il faut et où il faut et elle est surtout ultra-populaire (surtout auprès des garçons). Ne vous y méprenez-pas, Jasmine est peut-être populaire mais il n’en reste pas moins qu’elle reste une personne extrêmement gentille et bienveillante pour autant. Elle va tout de suite prendre le chétif Elliott sous son aile, pour le meilleur mais aussi pour le pire …
Cette première partie est terriblement douloureuse, poignante et elle risque même de vous retourner l’estomac. J’ai souffert face à autant d’injustices ! Et que dire de la fin de la première partie … J’ai eu mal. Très mal.
Nous passons donc ensuite à la deuxième partie de l’histoire où Jasmine et Elliott vont se retrouver six ans plus tard. Mais en six ans, les choses changent, les mentalités évoluent, les personnalités aussi. Sauront-ils se retrouver ?
Il est vrai que “Behind the bars” a un petit peu la même construction que “The silent waters” dans le sens où on suit aussi les personnages sur plusieurs années et c’est quelque chose que j’ai vraiment adoré ! Les émotions sont à fleur de peau aussi dans ce roman. Vous allez être plongés en plein coeur de la Nouvelle-Orléans, “derrière les bars” (“behind the bars”) à écouter du jazz, de la soul … C’était magique ! D’ailleurs, pour une expérience de lecture encore plus intense, je vous suggère fortement de mettre une playlist de jazz en fond sonore durant votre lecture !
“Behind the bars”, c’est loin d’être une simple romance. D’ailleurs, je dirais même que la romance est en filigrane d’une histoire beaucoup plus profonde. C’est un roman qui aborde des thèmes forts et actuels comme le harcèlement par exemple ou l’art qu'à l’espèce humaine de juger son prochain sur son apparence physique et vestimentaire (cf Jasmine qui se fait étiqueter dans son lycée parce qu’elle porte un sac Chanel). L’auteure aborde également l’importance de l’amour d’une mère et d’un père pour son enfant. Elle montre à quel point l’amour parental est un pilier essentiel dans la construction d’un enfant.
Que dire de l’écriture de Brittainy C. Cherry … c’est de l’art ! Purement et simplement. Avec ce roman, j’ai officiellement la certitude que Brittainy C. Cherry est au même niveau que Colleen Hoover (et c’est une grande fan de Colleen Hoover qui vous dit ça).
L’épilogue est juste la cerise sur le gâteau d’une histoire qui m’aura fait vibrer de A à Z. Typiquement le genre d’épilogue dont je raffole ! Vous allez être servis !
Je salue également le travail de la maison d’édition Hugo Roman (parce que oui, il faut aussi le dire quand c’est bien). Je trouve cela appréciable qu’ils aient conservé la couverture VO qui est juste sublime, la mise en page est top et la traduction superbe (pas de fautes comme c’était le cas par exemple pour “The silent waters” où ça m’avait gâché la lecture).
En conclusion, un roman qui fait chanter les cœurs et qui a fait vibrer le mien. Un roman qui transmets de beaux messages : ne jugez jamais votre prochain sur son physique, n’oubliez jamais que l’amour d’une mère et d’un père est ce qu’il y a de plus important au monde et surtout, surtout : trouvez les clés qui vous ramèneront toujours chez vous. Là où est votre place.
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