Il est une ville, au centre du désert, où nul n'a le droit de se rendre sous peine de mort. De ses entrailles sortaient autrefois d'interminables caravanes chargées de trésors mais, depuis deux cents ans, la cité est coupée du reste du monde... Pire encore, un soir d'hiver, le nom de ce lieu de légende s'évanouit en un clin d'œil de la mémoire de tous – Lazlo Lestrange, orphelin de cinq ans à peine, ne fait pas exception à la règle. Frappé au cœur, le petit garçon restera irrémédiablement fasciné par cette énigme.
Quinze ans plus tard, il travaille dans la plus grande bibliothèque du monde, à Zosma, en rêvant de fabuleuses découvertes quand, de la Cité oubliée, émerge tout à coup une curieuse expédition venue recruter les meilleurs scientifiques du continent. Pourquoi diable s'obstiner à réunir ces esprits éminents ? Mystère... Et pourquoi Lazlo voit-il donc ses songes se peupler de visions étranges – à commencer par une déesse à la peau bleue pourtant assassinée, des années plus tôt, par les habitants de la ville interdite ? Qui est-elle vraiment ? Comment le jeune homme, qui ignore tout de sa légende, peut-il bien la voir en rêve ?
Tout commence par une ville, perdue au centre du désert d’Elmuthaleth, où personne n’a le droit d’aller sous peine de mourir. De nombreuses légendes racontent que celle-ci est la source de richesses exceptionnelles. C’est pourquoi, beaucoup essaient tout de même de tenter leur chance et de traverser le désert pour s’y rendre. Cependant, aucun n’est revenu vivant : “Beaucoup tentèrent l’aventure. Jamais personne n’en revint vivant.”
Cette ville mystérieuse intrigue depuis toujours le jeune Lazlo Lestrange, orphelin élevé dans une abbaye avec des moines, et son intérêt pour celle-ci va s’en retrouver exacerbé quand, du jour au lendemain, le nom de cette ville interdite disparaît des mémoires collectives et va être remplacé par le nom de Désolation. Pour Lazlo, il ne fait aucun doute : c’est la magie qui est l’origine de cette mystérieuse disparition car qui d’autre que la magie pourrait effacer un nom des mémoires ?
Quelques années plus tard, nous retrouvons Lazlo qui a désormais 20 ans. L’enfant rebelle est devenu un homme et même un beau jeune homme malgré son nez cabossé (un livre de conte de fées lui est tombé dessus). Désormais, il est apprenti au sein de la plus grande bibliothèque du monde située à Zosma. Il a donc passé toute sa vie entre une abbaye et une bibliothèque et désormais, il ne vit que plongé dans des livres avec toujours une idée en tête : savoir ce qu’il est advenu de la fameuse Cité oubliée. Car si les années sont passées, la fascination de Lazlo pour la mystérieuse Cité oubliée elle, n’a pas disparue. Il est même tellement passionné par cette ville qu’il a écrit divers livres à son sujet et il ne souhaite qu’une seule chose : se rendre un jour dans cette ville et savoir ce qui lui est arrivée pour qu’elle disparaisse ainsi des mémoires collectives. Son rêve est en passe de se réaliser le jour où une expédition, avec à sa tête le Tueur de Dieux Eril-Fane débarque à la Grande Bibliothèque de Zosma pour réquisitionner des savants qui viendront dans la Cité Oubliée résoudre un problème insoluble.
« Mais, c’est le rêve qui choisit le rêveur, et non l’inverse. »
En parallèle nous suivons Sarai, la muse des cauchemars. Sarai a 17 ans, c'est une déesse à la peau bleue, fille de dieux qui ont été assassinés lors du grand Carnage près de 200 ans plus tôt. Sa mère était Isagol, la déesse du Désespoir. Elle vit désormais dans la citadelle des Mésarthim avec 4 autres compagnons : Fauve, Rubis, Mésange et Minya. Cette citadelle a la particularité d'avoir la forme d'un séraphin et de flotter dans les airs.
De plus, chaque enfant de dieux a la particularité de posséder des dons magiques. C'est le cas de Sarai, qui exerce son don la nuit, sur sa terrasse. Elle pousse un hurlement qui libère des papillons de nuit. Ces derniers sont en fait des fragments de l'esprit de Sarai. Lorsqu'ils s'envolent et fondent sur Désolation, elle est capable de voir ce qu'ils voient sans avoir à bouger. Elle peut donc s'immiscer dans les maisons des habitants de Désolation (par les cheminées, les fenêtres …) et se poser sur les êtres humains. Un don qui pourrait sembler bien sympathique au premier abord : on pourrait espionner son ennemi facilement sous la forme d'un papillon de nuit. Pourtant, le don de Sarai est bien plus lugubre que ça. En réalité, lorsque ses papillons de nuit se posent sur un humain en plein sommeil, Sarai est capable de voir leurs rêves et de les manipuler et donc, de transformer les rêves des dormeurs en cauchemars.
Qui n'a jamais rêvé d'être une petite souris après tout pour espionner des gens ? Sarai tombe parfois sur des scènes assez cocasses, voire … intimes. J'ai eu de la peine pour elle lorsqu'elle dit qu'elle voudrait aussi connaître l'amour, le désir, le toucher de l'autre mais qu'elle ne peut pas, car sa condition ne le lui permet pas.
« Ainsi va la vie. On recourt au rire dans les moments sombres. Plus ces moments sont nombreux, plus le rire est nécessaire. Peu importe que l'on s'esclaffe avec défi, abandon ou hystérie. »
Et évidemment, le moment que l'on attend tous en lisant "Le faiseur de rêves", c'est celui où Sarai va s'immiscer dans les rêves et l'esprit de Lazlo … Honnêtement, cette histoire m’a fait énormément penser au film Avatar de James Cameron avec ces petits bonhommes bleus que les humains veulent chasser de leur territoire. Même l’histoire d’amour dans ce roman m’a rappelée celle de Jake et Neytiri. Moi qui suis une grande fan de ce film sensationnel, je n’ai pu être que conquise par “Le faiseur de rêves”.
Il y a aussi un petit côté "Monstres et compagnie" quand on sait que le rôle de Sarai est de terroriser les dormeurs pendant leur sommeil pour se venger du grand Carnage qui a eu lieu des années auparavant. J’avais un petit sourire aux lèvres quand la sadique Minya demandait à Sarai : "Alors, tu en as fait crier combien cette nuit ?", "Et combien tu en as fait pleurer ?".
En fait, soyons clairs : mes passages préférés étaient clairement ceux avec les bonhommes bleus aka les rejetons des dieux qui siègent à la citadelle : Sarai, Minya, Mésange, Rubis et Fauve. Cette petite bande n’était pas sans me rappeler celle que forme la bande à Rhysand dans ACOTAR avec Mor, Amren, Azriel et Cassian ! Chacun a son propre caractère et si Minya est un vrai petit tyran à la tête d’une armée de fantômes, j’ai été attendrie par la douce Mésange, elle m’a même fait de la peine lors de certains passages … J’espère qu’elle aura vraiment droit au bonheur dans le tome suivant.
« Souviens-toi : quand on néglige la passion, l'esprit dépérit. »
Pour autant, je n’ai pas mis ce roman en liste de diamant tout simplement car il fait 664 pages donc vous vous doutez bien qu’il y a des longueurs et que j’ai mis quasiment deux semaines à en venir à bout tout simplement car il faut trouver le bon moment pour lire ce livre (pas le soir à 23 heures par exemple quand le sommeil pointe le bout de son nez) parce qu’il faut être vraiment concentré pour bien assimiler l’univers et les nombreuses descriptions.
Malgré ces longueurs, j’ai tellement aimé cette histoire que ça ne m’a pas empêché de commander le tome 2 avant même d’avoir terminé la lecture du tome 1 ! Une chose est certaine en tout cas : dès lors que je verrai un papillon de nuit sur le rebord de ma fenêtre, j’aurai une pensée émue pour Sarai.
Cette ville mystérieuse intrigue depuis toujours le jeune Lazlo Lestrange, orphelin élevé dans une abbaye avec des moines, et son intérêt pour celle-ci va s’en retrouver exacerbé quand, du jour au lendemain, le nom de cette ville interdite disparaît des mémoires collectives et va être remplacé par le nom de Désolation. Pour Lazlo, il ne fait aucun doute : c’est la magie qui est l’origine de cette mystérieuse disparition car qui d’autre que la magie pourrait effacer un nom des mémoires ?
Quelques années plus tard, nous retrouvons Lazlo qui a désormais 20 ans. L’enfant rebelle est devenu un homme et même un beau jeune homme malgré son nez cabossé (un livre de conte de fées lui est tombé dessus). Désormais, il est apprenti au sein de la plus grande bibliothèque du monde située à Zosma. Il a donc passé toute sa vie entre une abbaye et une bibliothèque et désormais, il ne vit que plongé dans des livres avec toujours une idée en tête : savoir ce qu’il est advenu de la fameuse Cité oubliée. Car si les années sont passées, la fascination de Lazlo pour la mystérieuse Cité oubliée elle, n’a pas disparue. Il est même tellement passionné par cette ville qu’il a écrit divers livres à son sujet et il ne souhaite qu’une seule chose : se rendre un jour dans cette ville et savoir ce qui lui est arrivée pour qu’elle disparaisse ainsi des mémoires collectives. Son rêve est en passe de se réaliser le jour où une expédition, avec à sa tête le Tueur de Dieux Eril-Fane débarque à la Grande Bibliothèque de Zosma pour réquisitionner des savants qui viendront dans la Cité Oubliée résoudre un problème insoluble.
En parallèle nous suivons Sarai, la muse des cauchemars. Sarai a 17 ans, c'est une déesse à la peau bleue, fille de dieux qui ont été assassinés lors du grand Carnage près de 200 ans plus tôt. Sa mère était Isagol, la déesse du Désespoir. Elle vit désormais dans la citadelle des Mésarthim avec 4 autres compagnons : Fauve, Rubis, Mésange et Minya. Cette citadelle a la particularité d'avoir la forme d'un séraphin et de flotter dans les airs.
De plus, chaque enfant de dieux a la particularité de posséder des dons magiques. C'est le cas de Sarai, qui exerce son don la nuit, sur sa terrasse. Elle pousse un hurlement qui libère des papillons de nuit. Ces derniers sont en fait des fragments de l'esprit de Sarai. Lorsqu'ils s'envolent et fondent sur Désolation, elle est capable de voir ce qu'ils voient sans avoir à bouger. Elle peut donc s'immiscer dans les maisons des habitants de Désolation (par les cheminées, les fenêtres …) et se poser sur les êtres humains. Un don qui pourrait sembler bien sympathique au premier abord : on pourrait espionner son ennemi facilement sous la forme d'un papillon de nuit. Pourtant, le don de Sarai est bien plus lugubre que ça. En réalité, lorsque ses papillons de nuit se posent sur un humain en plein sommeil, Sarai est capable de voir leurs rêves et de les manipuler et donc, de transformer les rêves des dormeurs en cauchemars.
Qui n'a jamais rêvé d'être une petite souris après tout pour espionner des gens ? Sarai tombe parfois sur des scènes assez cocasses, voire … intimes. J'ai eu de la peine pour elle lorsqu'elle dit qu'elle voudrait aussi connaître l'amour, le désir, le toucher de l'autre mais qu'elle ne peut pas, car sa condition ne le lui permet pas.
Et évidemment, le moment que l'on attend tous en lisant "Le faiseur de rêves", c'est celui où Sarai va s'immiscer dans les rêves et l'esprit de Lazlo … Honnêtement, cette histoire m’a fait énormément penser au film Avatar de James Cameron avec ces petits bonhommes bleus que les humains veulent chasser de leur territoire. Même l’histoire d’amour dans ce roman m’a rappelée celle de Jake et Neytiri. Moi qui suis une grande fan de ce film sensationnel, je n’ai pu être que conquise par “Le faiseur de rêves”.
Il y a aussi un petit côté "Monstres et compagnie" quand on sait que le rôle de Sarai est de terroriser les dormeurs pendant leur sommeil pour se venger du grand Carnage qui a eu lieu des années auparavant. J’avais un petit sourire aux lèvres quand la sadique Minya demandait à Sarai : "Alors, tu en as fait crier combien cette nuit ?", "Et combien tu en as fait pleurer ?".
En fait, soyons clairs : mes passages préférés étaient clairement ceux avec les bonhommes bleus aka les rejetons des dieux qui siègent à la citadelle : Sarai, Minya, Mésange, Rubis et Fauve. Cette petite bande n’était pas sans me rappeler celle que forme la bande à Rhysand dans ACOTAR avec Mor, Amren, Azriel et Cassian ! Chacun a son propre caractère et si Minya est un vrai petit tyran à la tête d’une armée de fantômes, j’ai été attendrie par la douce Mésange, elle m’a même fait de la peine lors de certains passages … J’espère qu’elle aura vraiment droit au bonheur dans le tome suivant.
Pour autant, je n’ai pas mis ce roman en liste de diamant tout simplement car il fait 664 pages donc vous vous doutez bien qu’il y a des longueurs et que j’ai mis quasiment deux semaines à en venir à bout tout simplement car il faut trouver le bon moment pour lire ce livre (pas le soir à 23 heures par exemple quand le sommeil pointe le bout de son nez) parce qu’il faut être vraiment concentré pour bien assimiler l’univers et les nombreuses descriptions.
Malgré ces longueurs, j’ai tellement aimé cette histoire que ça ne m’a pas empêché de commander le tome 2 avant même d’avoir terminé la lecture du tome 1 ! Une chose est certaine en tout cas : dès lors que je verrai un papillon de nuit sur le rebord de ma fenêtre, j’aurai une pensée émue pour Sarai.
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