Kate Harker and August Flynn are the heirs to a divided city—a city where the violence has begun to breed actual monsters. All Kate wants is to be as ruthless as her father, who lets the monsters roam free and makes the humans pay for his protection. All August wants is to be human, as good-hearted as his own father, to play a bigger role in protecting the innocent—but he’s one of the monsters. One who can steal a soul with a simple strain of music. When the chance arises to keep an eye on Kate, who’s just been kicked out of her sixth boarding school and returned home, August jumps at it. But Kate discovers August’s secret, and after a failed assassination attempt the pair must flee for their lives.
Ayant entendu énormément de bien à propos de cette auteure, j’ai eut envie de tenter l’expérience avec une de ses dernière sortie. Cette dystopie avait tout pour me convaincre, et elle l’a fait avec brio.
This Savage Song, c’est l’histoire d’une ville ravagée par des monstres nés des crimes des hommes, et coupé en deux. Le nord est dirigé d’une main de fer par Harker, un homme sans foi ni lois, qui vend sa protection, tandis que dans le sud l’armée de Flynn, protège du mieux qu’elle peut tous ceux qui y vivent. Kate Harker veut devenir aussi forte et impitoyable que son père. August, souhaite simplement être aussi humain que le sien. Malheureusement, il est tout ce que les hommes redoutent. Alors que la paix entre les deux familles est mise à mal, Kate et August vont devoir travailler ensemble pour la maintenir.
« The beautiful thing about books was that anyone could open them. »
La dualité entre Kate et August est très bien menée par l’auteure. J’ai adoré voir que pour une fois, c’est la jeune femme qui est présentée comme badass, et l’homme qui se retrouve être bien plus soft. Bien sûr, August cache aussi des côtés plus noirs, mais il est en général bien plus doux et gentils que Kate. Malgré cette différence de caractère, V.E. Schwab ne rentre pas dans les clichés. Les deux jeunes gens que nous suivons, ne sont pas tout noir ou tout blanc. Ils se sont forgé une carapace pour vivre dans ce monde dangereux, mais ils cachent au fond d’eux autant de peurs, et de cauchemars que n’importe quel jeune de leur âge.
Les voir évoluer ensemble était très intéressant. Ces deux enfants d’ennemis jurés devraient se haïr, et pourtant, ils ne se laissent pas aveugler par la haine de leurs parents. Ils ne se font cependant pas confiance à cent pour cent, d’où les moments de doutes, et les situations étranges auxquelles ils vont faire face. On ne sait jamais si l’un va trahir l’autre en le livrant à sa famille, ou s’ils vont continuer à travailler ensemble. Tout va tellement vite, que nous avons peu le temps de connaître tout de ces personnages, et cette part de mystère nous laisse dans le suspens. Ce qu’on pense croire de l’un ou l’autre pourrait bien se révéler faux, et tous les plans que nous avons échafaudés être réduits à néant !
« People are users. It’s a universal truth. Use them, or they’ll use you. »
J’ai été touchée par les deux personnages. August par sa recherche d’humanité, son envie d’être plus que ce que tout le monde considère, et Kate par celle d’être acceptée par son père, et de vivre comme n’importe quelle famille. Elle s’y prend peut être de la mauvaise façon, mais on comprend que ce qui motive ses actions est bien plus que l’envie de diriger une partie de la ville. Elle veut simplement retrouver l’amour de son père.
La composante musicale amenée par August (et devinée dans le titre), apaise notre lecture, et je trouve est très bien intégrée à toute l’histoire. Elle amène un peu de douceur dans ce monde de brute.
« We are the darkest acts made light. »
L’action est quasiment sans interruption à partir du moment où elle démarre. Le début du roman permet la mise en place des éléments importants, et il est très rapide. Ensuite, nous avons à peine le temps de souffler. Dès que nous avons l’impression que nos protagonistes sont enfin tirés d’affaire, quelque chose d’autre vient chambouler la balance. Vous l’aurez compris, il n’y a donc pas vraiment de place pour une amourette, et étrangement j’ai aimé cela. Nous nous concentrons vraiment sur l’intrigue principale, sans nous laisser détourner de l’objectif par des sentiments amoureux, que j’aurais eu du mal à voir éclore au vue des circonstances.
« It was a cycle of whimpers and bangs, gruesome beginnings and bloody ends »
L’auteure a construit un monde dystopique novateur. Un mélange de post apocalypse, dans un monde encore proche du nôtre, et avec des monstres tout à fait nouveaux. La mythologie qu’elle a construit autour des différentes races de ces derniers m’a fasciné. Au final nous en savons assez peu, tout comme les personnages que nous rencontrons, mais c’est assez pour éveiller ma curiosité, et avoir envie d’en découvrir plus dans la suite. V.E Schwad a donné vie aux crimes des hommes, en leur associant la création d’un monstre plus ou moins dangereux en fonction de la gravité de ce dernier. C’est l’homme qui a créé son pire ennemi, en commettant ces actes horribles que nous voyons bien trop souvent aux informations. Pour une fois ce n’est pas une expérience chimique, ou la nature, qui a transformé notre monde, c’est nous même en réalisant des crimes inhumains !
Ne vous attendez pas à une partie de plaisir en ouvrant ce livre. La violence est est peinte sur toutes les pages, et elle vous fera plonger dans ce monde sombre et sans pitié jusqu’à ce que vous aillez dévoré toutes les pages.
Pour moi ce premier tome est une réussite, et j’attends bien évidemment la suite !
This Savage Song, c’est l’histoire d’une ville ravagée par des monstres nés des crimes des hommes, et coupé en deux. Le nord est dirigé d’une main de fer par Harker, un homme sans foi ni lois, qui vend sa protection, tandis que dans le sud l’armée de Flynn, protège du mieux qu’elle peut tous ceux qui y vivent. Kate Harker veut devenir aussi forte et impitoyable que son père. August, souhaite simplement être aussi humain que le sien. Malheureusement, il est tout ce que les hommes redoutent. Alors que la paix entre les deux familles est mise à mal, Kate et August vont devoir travailler ensemble pour la maintenir.
La dualité entre Kate et August est très bien menée par l’auteure. J’ai adoré voir que pour une fois, c’est la jeune femme qui est présentée comme badass, et l’homme qui se retrouve être bien plus soft. Bien sûr, August cache aussi des côtés plus noirs, mais il est en général bien plus doux et gentils que Kate. Malgré cette différence de caractère, V.E. Schwab ne rentre pas dans les clichés. Les deux jeunes gens que nous suivons, ne sont pas tout noir ou tout blanc. Ils se sont forgé une carapace pour vivre dans ce monde dangereux, mais ils cachent au fond d’eux autant de peurs, et de cauchemars que n’importe quel jeune de leur âge.
Les voir évoluer ensemble était très intéressant. Ces deux enfants d’ennemis jurés devraient se haïr, et pourtant, ils ne se laissent pas aveugler par la haine de leurs parents. Ils ne se font cependant pas confiance à cent pour cent, d’où les moments de doutes, et les situations étranges auxquelles ils vont faire face. On ne sait jamais si l’un va trahir l’autre en le livrant à sa famille, ou s’ils vont continuer à travailler ensemble. Tout va tellement vite, que nous avons peu le temps de connaître tout de ces personnages, et cette part de mystère nous laisse dans le suspens. Ce qu’on pense croire de l’un ou l’autre pourrait bien se révéler faux, et tous les plans que nous avons échafaudés être réduits à néant !
J’ai été touchée par les deux personnages. August par sa recherche d’humanité, son envie d’être plus que ce que tout le monde considère, et Kate par celle d’être acceptée par son père, et de vivre comme n’importe quelle famille. Elle s’y prend peut être de la mauvaise façon, mais on comprend que ce qui motive ses actions est bien plus que l’envie de diriger une partie de la ville. Elle veut simplement retrouver l’amour de son père.
La composante musicale amenée par August (et devinée dans le titre), apaise notre lecture, et je trouve est très bien intégrée à toute l’histoire. Elle amène un peu de douceur dans ce monde de brute.
L’action est quasiment sans interruption à partir du moment où elle démarre. Le début du roman permet la mise en place des éléments importants, et il est très rapide. Ensuite, nous avons à peine le temps de souffler. Dès que nous avons l’impression que nos protagonistes sont enfin tirés d’affaire, quelque chose d’autre vient chambouler la balance. Vous l’aurez compris, il n’y a donc pas vraiment de place pour une amourette, et étrangement j’ai aimé cela. Nous nous concentrons vraiment sur l’intrigue principale, sans nous laisser détourner de l’objectif par des sentiments amoureux, que j’aurais eu du mal à voir éclore au vue des circonstances.
L’auteure a construit un monde dystopique novateur. Un mélange de post apocalypse, dans un monde encore proche du nôtre, et avec des monstres tout à fait nouveaux. La mythologie qu’elle a construit autour des différentes races de ces derniers m’a fasciné. Au final nous en savons assez peu, tout comme les personnages que nous rencontrons, mais c’est assez pour éveiller ma curiosité, et avoir envie d’en découvrir plus dans la suite. V.E Schwad a donné vie aux crimes des hommes, en leur associant la création d’un monstre plus ou moins dangereux en fonction de la gravité de ce dernier. C’est l’homme qui a créé son pire ennemi, en commettant ces actes horribles que nous voyons bien trop souvent aux informations. Pour une fois ce n’est pas une expérience chimique, ou la nature, qui a transformé notre monde, c’est nous même en réalisant des crimes inhumains !
Ne vous attendez pas à une partie de plaisir en ouvrant ce livre. La violence est est peinte sur toutes les pages, et elle vous fera plonger dans ce monde sombre et sans pitié jusqu’à ce que vous aillez dévoré toutes les pages.
Pour moi ce premier tome est une réussite, et j’attends bien évidemment la suite !
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