Six contes où règnent passion, trahison et vengeance. Un recueil magnifiquement illustré.
C’est un magnifique objet livre avec une somptueuse couverture en hard-back ! Je m’en suis servie comme calendrier de l’avent avant Noël : puisqu’il y a six contes, j’ai lu un conte par jour les six jours précédents Noël. J’ai adoré le concept des illustrations qui se dévoilent au fur et à mesure de notre avancée dans la lecture des contes !
« Parfois, on n’a pas à craindre ce qu’on ne voit pas. »
J'ai beaucoup aimé le premier conte intitulé "Ayama et le bois aux épines" car il ressemble beaucoup à “La belle et la bête”. Ce que je trouve fort c’est que Leigh Bardugo imprègne des thèmes d’actualité dans son propre univers. En effet, Ayama est décrite comme étant massive, petite et ronde et sa grand-mère lui dit : “Tu sais bien que dans les histoires, les choses intéressantes n’arrivent qu’aux jolies filles”. Implicitement, elle dit que Ayama ne fait pas partie des “jolies filles” puisqu’elle ne rentre pas dans les “standards de la beauté”. C’est typiquement une marque de sexisme. Ce contre parle également du fait que le roi prélève sans cesse des impôts pour s’enrichir, ce qui peut être un autre parallèle avec notre monde. Finalement, la morale de l’histoire c’est que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
« Ceux qui sont censés nous aimer le plus ne le font pas toujours. »
Le deuxième conte, "Le renard trop rusé" m'a laissé totalement indifférente et je l'ai beaucoup moins aimé que le premier car il était également beaucoup plus triste. La morale c’est qu’il faut se méfier de sa propre intelligence qui peut conduire à l’aveuglement et mener à faire confiance aux mauvaises personnes.
Vient ensuite mon conte préféré de ce recueil : "La sorcière de Duva". Je l’ai adoré ! C’est une sorte de revisite du conte de Hansel et Gretel et avec un twist inattendu à la fin ! Finalement, on se rend compte que Magda n’est pas une mauvaise sorcière, au contraire, elle aide les gens ! J’ai adoré que son animal de compagnie soit un petit ours ! Le concept de mettre les yeux d’oisillon dans sa bouche pour se transformer en corbeau, c’est géant ! C'est sans conteste le conte le plus réussi de ce recueil !
« Rappelez-vous qu’utiliser une chose ne revient pas à la posséder. Et si vous choisissez une épouse, écoutez attentivement ses questions. Vous y entendrez peut-être son vrai nom, tel le grondement d’une rivière perdue, tel le soupir de la mer. »
J'ai également beaucoup aimé le conte "Petite lame" ! C’est mon deuxième conte préféré de ce recueil ! Je n’ai pu m’empêcher d’y voir un parallèle avec le changement climatique lorsque je le lisais. D’ailleurs, l’illustration à la fin du conte est ma préférée du recueil !
Dans "Le prince soldat" qui est une réécriture du conte de casse-noisettes. J’ai adoré notamment le concept du bébé composé de fibres de pissenlit et qui se désagrège quand la fenêtre s’ouvre !
« L’envie, c’est ce qui fait que les gens se lèvent le matin. Ça leur donne une raison de rêver dans la nuit. »
Jusqu'à présent tout allait donc plutôt bien avec de très bons contes (sauf celui sur le renard) mais malheureusement j'ai dû revoir ma note de ce recueil à la baisse à cause du dernier conte intitulé "Quand l'eau chantait le feu" qui est une réécriture de La petite sirène. Tout d'abord, il faut savoir que c'est le conte le plus long de ce recueil puisqu'il fait quasiment 100 pages et que c'est surtout celui que j'ai le moins aimé et qui m'a royalement ennuyée. C'était donc un mauvais deal de terminer ce recueil par ce conte.
En conclusion, du très beau côtoie du beaucoup moins bon dans ce recueil qui reprend des contes bien connus de tous. Je vous le conseille tout de même pour les thèmes d'actualité abordés par Leigh Bardugo, pour la qualité de cet ouvrage qui est un magnifique objet-livre et qui n'est pas très cher pour la qualité esthétique qui en ressort ! Je vous le conseille également pour pouvoir admirer les magnifiques illustrations qui peuplent cet ouvrage ainsi que pour s'imprégner de tous les messages véhiculés et de toutes les morales transmises.
J'ai beaucoup aimé le premier conte intitulé "Ayama et le bois aux épines" car il ressemble beaucoup à “La belle et la bête”. Ce que je trouve fort c’est que Leigh Bardugo imprègne des thèmes d’actualité dans son propre univers. En effet, Ayama est décrite comme étant massive, petite et ronde et sa grand-mère lui dit : “Tu sais bien que dans les histoires, les choses intéressantes n’arrivent qu’aux jolies filles”. Implicitement, elle dit que Ayama ne fait pas partie des “jolies filles” puisqu’elle ne rentre pas dans les “standards de la beauté”. C’est typiquement une marque de sexisme. Ce contre parle également du fait que le roi prélève sans cesse des impôts pour s’enrichir, ce qui peut être un autre parallèle avec notre monde. Finalement, la morale de l’histoire c’est que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Le deuxième conte, "Le renard trop rusé" m'a laissé totalement indifférente et je l'ai beaucoup moins aimé que le premier car il était également beaucoup plus triste. La morale c’est qu’il faut se méfier de sa propre intelligence qui peut conduire à l’aveuglement et mener à faire confiance aux mauvaises personnes.
Vient ensuite mon conte préféré de ce recueil : "La sorcière de Duva". Je l’ai adoré ! C’est une sorte de revisite du conte de Hansel et Gretel et avec un twist inattendu à la fin ! Finalement, on se rend compte que Magda n’est pas une mauvaise sorcière, au contraire, elle aide les gens ! J’ai adoré que son animal de compagnie soit un petit ours ! Le concept de mettre les yeux d’oisillon dans sa bouche pour se transformer en corbeau, c’est géant ! C'est sans conteste le conte le plus réussi de ce recueil !
J'ai également beaucoup aimé le conte "Petite lame" ! C’est mon deuxième conte préféré de ce recueil ! Je n’ai pu m’empêcher d’y voir un parallèle avec le changement climatique lorsque je le lisais. D’ailleurs, l’illustration à la fin du conte est ma préférée du recueil !
Dans "Le prince soldat" qui est une réécriture du conte de casse-noisettes. J’ai adoré notamment le concept du bébé composé de fibres de pissenlit et qui se désagrège quand la fenêtre s’ouvre !
Jusqu'à présent tout allait donc plutôt bien avec de très bons contes (sauf celui sur le renard) mais malheureusement j'ai dû revoir ma note de ce recueil à la baisse à cause du dernier conte intitulé "Quand l'eau chantait le feu" qui est une réécriture de La petite sirène. Tout d'abord, il faut savoir que c'est le conte le plus long de ce recueil puisqu'il fait quasiment 100 pages et que c'est surtout celui que j'ai le moins aimé et qui m'a royalement ennuyée. C'était donc un mauvais deal de terminer ce recueil par ce conte.
En conclusion, du très beau côtoie du beaucoup moins bon dans ce recueil qui reprend des contes bien connus de tous. Je vous le conseille tout de même pour les thèmes d'actualité abordés par Leigh Bardugo, pour la qualité de cet ouvrage qui est un magnifique objet-livre et qui n'est pas très cher pour la qualité esthétique qui en ressort ! Je vous le conseille également pour pouvoir admirer les magnifiques illustrations qui peuplent cet ouvrage ainsi que pour s'imprégner de tous les messages véhiculés et de toutes les morales transmises.
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