Alors que la guerre les frappe tous, Feyre doit décider à qui faire confiance parmi les Hauts Seigneurs éblouissants et meurtriers - et rechercher des alliés dans des endroits inattendus.
DÉSILLUSION. Autant, j’ai eu un coup de coeur pour les deux premiers tomes, autant ce troisième tome est bien loin d’être à la hauteur et m’a même déçu. La fin du deuxième tome nous promettait une mission du feu de Dieu avec Feyre en taupe chez Tamlin et pourtant, cette mission d’espionnage n’aura duré que 100 pages avant que Feyre reparte. Le pire, c’est qu’elle dit elle-même que cette mission était inutile et qu’elle n’a pas appris d’informations qu’elle ne connaissait pas déjà. De fait, déjà que j’ai été saoulée de passer 100 pages à devoir essayer tant bien que mal de supporter Tamlin, quand en plus Feyre en rajoute une couche en disant que c’était inutile, je vous avoue que ça partait déjà très mal.
« Si Rhys était l’incarnation de la nuit, j’étais l’étoile scintillant dans ses ténèbres. »
Donc, vous l’aurez compris, les 100 premières pages n’étaient pas aussi passionnantes pour ma part que l’étaient celles des deux premiers tomes.
J’en viens maintenant au personnage de Rhysand que je résumerais ainsi : trop de perfection tue la perfection. Alors autant dans le tome 2 j’avais adoré découvrir cette facette de sa personnalité que je n’avais pas discerné dans le tome 1, autant dans ce tome 3 c’était … trop. Sarah J. Maas en a fait des caisses en nous rappelant sans cesse à quel point Rhysand est parfait, à quel point il laisse Feyre prendre ses propres décisions … si bien que ça ne devenait plus naturel ! Je prends l’exemple d’un passage page 476 : “Rhys vint se placer à ma droite mais sans me toucher, me laissant libre d’agir comme je voulais”. On le sait que Rhysand la laisse libre d’agir, alors il faut arrêter de le répéter sans cesse !
D’autre part, j’aurais aimé que Rhysand s’affirme un petit peu plus devant elle ou en la recadrant parfois mais non, jamais il ne hausse la voix ou ne dit un mot de travers, il lui fait même couler son bain … l’homme parfait je vous dis ! Il faudrait le cloner, vous ne pensez-pas ? En soit, je trouve que Rhys a perdu de sa fougue qui le caractérisait si bien dans les tomes précédents. Depuis qu’il est avec Feyre il est devenu beaucoup trop lisse et j’en suis assez attristée.
Autre point dérangeant : on passe tout le bouquin à nous dire que c’est merveilleux que Feyre soit devenue la première femme au poste prestigieux de “Grande Dame de la Cour de la Nuit”, que c’est une grande avancée sociétale, alors que, pour rappel, Feyre a obtenu le poste juste parce que c’est l’âme sœur de Rhysand. Elle ne l’a pas obtenu en s’étant battue comme des femmes très connues de notre époque se sont battues pour faire changer les choses ! D’ailleurs, je cite un passage du roman où Feyre dit : “Je savais que en tant que Grande Dame, de nombreux regards étaient fixés sur moi. Mais je n’avais ni l’aisance de Rhys, ni sa sérénité dans le triomphe”. A croire que Feyre elle-même se demandait parfois si elle avait l’étoffe pour ce poste ! Mais le pire se trouve à la page 472 lorsque Helion dit à Rhysand : “Cela ne me surprend pas que vous l’ayez faite Grande Dame” et que Rhysand répond : “Je l’ai fait parce que je l’aime”. Je pense qu’avec ce passage écrit noir sur blanc je n’ai plus rien à rajouter.
Parlons maintenant des points de vue des personnages. C’est amené d’une façon extrêmement maladroite par Sarah J. Maas ! En effet, Feyre a le pouvoir de s’immiscer dans l’esprit des gens. De fait, il est aisé d’avoir le point de vue de n’importe quel personnage. Par exemple, à un moment donné, Feyre s’immisce dans l’esprit de Lucien. Le pauvre Lucien qui n’a rien demandé à personne, qui n’est pas chez lui, qui se sent mal à l’aise vis à vis d’Elain, et sans aucun motif valable, Feyre se permet de rentrer dans son esprit ?! Elle avait donc ainsi accès à toutes ses pensées ! J’ai trouvé ça presque malsain et surtout hyper intrusif puisque Feyre n’avait aucun intérêt à faire ça ! Si encore, c’était dans le but de protéger Lucien d’un danger imminent, je veux bien mais là c’était rentrer dans son esprit pour rentrer dans son esprit ! Sarah J. Maas, si elle voulait vraiment avoir le point de vue de plusieurs personnages, auraient dû faire des chapitres en conséquence au lieu d’utiliser les pouvoirs de Feyre pour les faire passer.Enfin, je trouve que les scènes de ce troisième tome sont globalement moins mythiques que celles du deuxième tome avec le mariage, la Tisserande, la découverte de Velaris, la pluie des étoiles … Dans ce troisième tome, à part la découverte de la grande bibliothèque des prêtresses avec le monstre Bryaxis et le Conseil des Hauts Seigneurs, je ne garderais pas en mémoire beaucoup de scènes !
« Si mon âme sœur incarnait les douces et terrifiantes ténèbres, j’étais la lumière scintillante que seules ses ombres révélaient. »
Surtout j'ai été énervée par ce retournement de veste monumental à la fin de ce tome. C'est à dire qu'on nous fait passer un personnage pour le gros méchant de l'histoire dans le deuxième tome et pendant une bonne partie du troisième tome, et d'un coup, à la fin de celui-ci, il devient héroïque et mériterait la légion d'honneur ? Je n'ai jamais vu une aussi grosse facilité scénaristique ! Rien n'est expliqué ! Pourquoi est-il devenu si soudainement gentil alors que 200 pages avant au Conseil des Hauts Seigneurs il était toujours aussi exécrable ?
Finalement, le seul véritable point positif de ce troisième tome, outre le fait de retrouver l’univers de Prythian et Velaris, c’est le personnage de Nesta ! J’ai adoré ce personnage et je l’aime de plus en plus au fil des tomes car elle se révèle toujours plus ! De fait, je suis très contente que Sarah J. Maas écrive une nouvelle série sur les soeurs de Feyre ! Et je suis fascinée par sa relation avec Cassian. Je pense qu’ils risquent même de détrôner Feyre et Rhysand dans mon coeur !
« Si Elain était une fleur en éclosion dans le camp militaire, Nesta était une épée flambant neuve prête à verser le sang. »
J’ai aimé également la force de caractère de Mor et d’Amren. Je trouve que toutes les trois avec Nesta, elles forment le trio féminin magique. J’exclus Feyre qui m’a énormément déçu dans ce tome et je salue Mor, de l’avoir remise de nombreuses fois à sa place, quand Rhysand n’est jamais capable de le faire. Ce qui est quand même un comble puisque Rhysand est censé être le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit et donc savoir aussi remettre Feyre à sa place et pourtant, il ne le fait jamais et c’est toujours Mor qui se charge de lui remettre les idées en place. Par exemple, un passage vers la fin du roman m’a choqué lorsque Rhysand s’énerve contre Cassian en lui disant “Moi je suis le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit donc écoute mes ordres et obéit” et à côté de ça, Feyre fait des choses dans le dos des autres et il ne la remet jamais à sa place !
« Souviens toi que tu es une louve et que personne ne peut te mettre en cage. »
Heureusement, Sarah J. Maas a su me surprendre notamment lors du passage concernant le suriel. J’ai beaucoup aimé retrouver le Graveur d’os également, dont l’apparence était plutôt fascinante, ainsi que la Tisserande.
En conclusion, un troisième tome décevant et qui n'aura pas comblé mes attentes. Je pense que, pour ma part, on a trop tiré sur la corde du couple Feyre/Rhysand. Ils m’ont énormément déçu dans ce troisième tome. Heureusement que, par la suite, d’autres personnages seront mis en avant !
Donc, vous l’aurez compris, les 100 premières pages n’étaient pas aussi passionnantes pour ma part que l’étaient celles des deux premiers tomes.
J’en viens maintenant au personnage de Rhysand que je résumerais ainsi : trop de perfection tue la perfection. Alors autant dans le tome 2 j’avais adoré découvrir cette facette de sa personnalité que je n’avais pas discerné dans le tome 1, autant dans ce tome 3 c’était … trop. Sarah J. Maas en a fait des caisses en nous rappelant sans cesse à quel point Rhysand est parfait, à quel point il laisse Feyre prendre ses propres décisions … si bien que ça ne devenait plus naturel ! Je prends l’exemple d’un passage page 476 : “Rhys vint se placer à ma droite mais sans me toucher, me laissant libre d’agir comme je voulais”. On le sait que Rhysand la laisse libre d’agir, alors il faut arrêter de le répéter sans cesse !
D’autre part, j’aurais aimé que Rhysand s’affirme un petit peu plus devant elle ou en la recadrant parfois mais non, jamais il ne hausse la voix ou ne dit un mot de travers, il lui fait même couler son bain … l’homme parfait je vous dis ! Il faudrait le cloner, vous ne pensez-pas ? En soit, je trouve que Rhys a perdu de sa fougue qui le caractérisait si bien dans les tomes précédents. Depuis qu’il est avec Feyre il est devenu beaucoup trop lisse et j’en suis assez attristée.
Autre point dérangeant : on passe tout le bouquin à nous dire que c’est merveilleux que Feyre soit devenue la première femme au poste prestigieux de “Grande Dame de la Cour de la Nuit”, que c’est une grande avancée sociétale, alors que, pour rappel, Feyre a obtenu le poste juste parce que c’est l’âme sœur de Rhysand. Elle ne l’a pas obtenu en s’étant battue comme des femmes très connues de notre époque se sont battues pour faire changer les choses ! D’ailleurs, je cite un passage du roman où Feyre dit : “Je savais que en tant que Grande Dame, de nombreux regards étaient fixés sur moi. Mais je n’avais ni l’aisance de Rhys, ni sa sérénité dans le triomphe”. A croire que Feyre elle-même se demandait parfois si elle avait l’étoffe pour ce poste ! Mais le pire se trouve à la page 472 lorsque Helion dit à Rhysand : “Cela ne me surprend pas que vous l’ayez faite Grande Dame” et que Rhysand répond : “Je l’ai fait parce que je l’aime”. Je pense qu’avec ce passage écrit noir sur blanc je n’ai plus rien à rajouter.
Parlons maintenant des points de vue des personnages. C’est amené d’une façon extrêmement maladroite par Sarah J. Maas ! En effet, Feyre a le pouvoir de s’immiscer dans l’esprit des gens. De fait, il est aisé d’avoir le point de vue de n’importe quel personnage. Par exemple, à un moment donné, Feyre s’immisce dans l’esprit de Lucien. Le pauvre Lucien qui n’a rien demandé à personne, qui n’est pas chez lui, qui se sent mal à l’aise vis à vis d’Elain, et sans aucun motif valable, Feyre se permet de rentrer dans son esprit ?! Elle avait donc ainsi accès à toutes ses pensées ! J’ai trouvé ça presque malsain et surtout hyper intrusif puisque Feyre n’avait aucun intérêt à faire ça ! Si encore, c’était dans le but de protéger Lucien d’un danger imminent, je veux bien mais là c’était rentrer dans son esprit pour rentrer dans son esprit ! Sarah J. Maas, si elle voulait vraiment avoir le point de vue de plusieurs personnages, auraient dû faire des chapitres en conséquence au lieu d’utiliser les pouvoirs de Feyre pour les faire passer.Enfin, je trouve que les scènes de ce troisième tome sont globalement moins mythiques que celles du deuxième tome avec le mariage, la Tisserande, la découverte de Velaris, la pluie des étoiles … Dans ce troisième tome, à part la découverte de la grande bibliothèque des prêtresses avec le monstre Bryaxis et le Conseil des Hauts Seigneurs, je ne garderais pas en mémoire beaucoup de scènes !
Surtout j'ai été énervée par ce retournement de veste monumental à la fin de ce tome. C'est à dire qu'on nous fait passer un personnage pour le gros méchant de l'histoire dans le deuxième tome et pendant une bonne partie du troisième tome, et d'un coup, à la fin de celui-ci, il devient héroïque et mériterait la légion d'honneur ? Je n'ai jamais vu une aussi grosse facilité scénaristique ! Rien n'est expliqué ! Pourquoi est-il devenu si soudainement gentil alors que 200 pages avant au Conseil des Hauts Seigneurs il était toujours aussi exécrable ?
Finalement, le seul véritable point positif de ce troisième tome, outre le fait de retrouver l’univers de Prythian et Velaris, c’est le personnage de Nesta ! J’ai adoré ce personnage et je l’aime de plus en plus au fil des tomes car elle se révèle toujours plus ! De fait, je suis très contente que Sarah J. Maas écrive une nouvelle série sur les soeurs de Feyre ! Et je suis fascinée par sa relation avec Cassian. Je pense qu’ils risquent même de détrôner Feyre et Rhysand dans mon coeur !
J’ai aimé également la force de caractère de Mor et d’Amren. Je trouve que toutes les trois avec Nesta, elles forment le trio féminin magique. J’exclus Feyre qui m’a énormément déçu dans ce tome et je salue Mor, de l’avoir remise de nombreuses fois à sa place, quand Rhysand n’est jamais capable de le faire. Ce qui est quand même un comble puisque Rhysand est censé être le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit et donc savoir aussi remettre Feyre à sa place et pourtant, il ne le fait jamais et c’est toujours Mor qui se charge de lui remettre les idées en place. Par exemple, un passage vers la fin du roman m’a choqué lorsque Rhysand s’énerve contre Cassian en lui disant “Moi je suis le Grand Seigneur de la Cour de la Nuit donc écoute mes ordres et obéit” et à côté de ça, Feyre fait des choses dans le dos des autres et il ne la remet jamais à sa place !
Heureusement, Sarah J. Maas a su me surprendre notamment lors du passage concernant le suriel. J’ai beaucoup aimé retrouver le Graveur d’os également, dont l’apparence était plutôt fascinante, ainsi que la Tisserande.
En conclusion, un troisième tome décevant et qui n'aura pas comblé mes attentes. Je pense que, pour ma part, on a trop tiré sur la corde du couple Feyre/Rhysand. Ils m’ont énormément déçu dans ce troisième tome. Heureusement que, par la suite, d’autres personnages seront mis en avant !
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