La sécheresse s’éternise en Californie et le quotidien de chacun s’est transformé en une longue liste d’interdictions : ne pas arroser la pelouse, ne pas remplir sa piscine, limiter les douches…
Jusqu’à ce que les robinets se tarissent pour de bon. La paisible banlieue où vivent Alyssa et sa famille vire alors à la zone de guerre.
Soif et désespoir font se dresser les voisins les uns contre les autres. Le jour où ses parents ne donnent plus signe de vie et où son existence et celle de son petit frère sont menacées, Alyssa va devoir faire de terribles choix pour survivre au moins un jour de plus.
Le petite bandeau promotionnel aura fait son effet. En effet, lorsque j’ai vu que “Dry” était comparé à “La 5ème vague” de Rick Yancey, ni une ni deux : il fallait que je me procure ce livre. En effet, “La 5ème vague” est l’une de mes sagas préférées alors forcément, “Dry” ne pouvait que me plaire. C’est ainsi que j’ai profité du salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil pour en faire l’acquisition sur le stand de la Collection R (où trônaient aussi fièrement les tomes de “La 5ème vague” <3). Pourtant, rien ne me prédestinait jusqu’à présent à lire un roman de Neal Shusterman et de son fils. En effet, je sais que le paternel Shusterman est connu et reconnu grâce à sa série “La Faucheuse” mais force est de constater que c’est une trilogie qui ne me tente absolument pas. J’ai donc laissé sa chance à cet auteur grâce à “Dry”, un roman aux allures catastrophiques qui montre les retombées dramatiques du réchauffement climatique. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce fut une très bonne surprise.
“Dry” nous met face à une catastrophe qui peut potentiellement arriver : la pénurie d’eau. Que se passerait-il si du jour au lendemain, l’eau disparaissait des robinets ? Plus d’eau pour se laver, plus d’eau pour s’hydrater mais surtout : plus d’eau pour survivre. Quelle serait notre réaction ? Nos amis d’hier deviennent nos ennemis d’aujourd’hui. On envie le voisin qui avait préparé le coup et a construit une véritable forteresse chez lui avec de nombreuses réserves d’eau. Pour les autres : on fait ce qu’on peut. On stocke l’eau dans la baignoire de la salle de bains, on se sert de la glace du freezer pour la faire fondre, on va acheter de la glace en magasin (pas de packs d’eau puisqu’ils ont tous été dévalisés) car les gens ne pensent pas en premier lieu à acheter de la glace dans une telle catastrophe. Pourtant, rien de mieux que d’acheter de la glace pour la faire fondre et récupérer un peu d’eau. Bref, ce roman se transforme en véritable guide de survie. Rien que pour ça tout le monde devrait le lire car au moins vous connaîtrez quelques techniques si jamais une pénurie d’eau nous tombe sous le coin du nez un de ces jours.
Ce livre nous montre aussi tout ce que l’être humain est capable de faire pour survivre, allant jusqu’à vendre son corps contre un peu d’eau en échange. Mais qui n’irait pas jusqu’à dépasser ses propres limites pour survivre ?
Certes, “Dry” ressemble beaucoup à “La 5ème vague” par bien des aspects. Tout d’abord au niveau des personnages : Alyssa et Garrett sont quasiment des copies conformes de Cassie et son frère dans la saga de Rick Yancey. Tous les deux se retrouvent aussi seuls, sans leurs parents, et doivent apprendre à survivre dans cette situation catastrophique. Il y a aussi Jacqui qui m’a énormément fait penser à Ringer (qui est mon personnage préféré de “La 5ème vague” soit dit au passage) de par son caractère et sa forte personnalité. Certaines scènes ressemblent aussi beaucoup à “La 5ème vague” et notamment la plus flagrante : la scène de l’autoroute avec toutes les voitures abandonnées.
La seule différence notable finalement, c’est que “La 5ème vague” a une explication surnaturelle pour expliquer la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les personnages : des aliens ont envahi la Terre et veulent la récupérer. Dans “Dry”, il n’y a pas d’explication irrationnelle : ça pourrait arriver et c’est bien cela le plus perturbant. Une pénurie d’eau, c’est une situation tout à fait plausible et c’est ce qui rend le livre terrifiant.
Il n’en reste pas moins que “Dry” reste malgré tout inférieur à “La 5ème vague” à mes yeux qui restera je pense une saga indétrônable sur le thème “catastrophe”, “fin du monde”. Même au niveau des personnages : ceux du roman de Shusterman n’égalent pas ceux de Rick Yancey.
Pour autant, c’est un roman que tout le monde devrait lire pour prendre conscience de l’ampleur de nos actions du quotidien. Pour sûr, vous ne prendrez plus vos douches de la même façon après avoir lu ce livre. Pour information, Paramount a racheté les droits pour en faire un film et “Dry” est également recommandé par le king himself : Stephen King. Donc … qu’attendez-vous pour le découvrir ?
“Dry” nous met face à une catastrophe qui peut potentiellement arriver : la pénurie d’eau. Que se passerait-il si du jour au lendemain, l’eau disparaissait des robinets ? Plus d’eau pour se laver, plus d’eau pour s’hydrater mais surtout : plus d’eau pour survivre. Quelle serait notre réaction ? Nos amis d’hier deviennent nos ennemis d’aujourd’hui. On envie le voisin qui avait préparé le coup et a construit une véritable forteresse chez lui avec de nombreuses réserves d’eau. Pour les autres : on fait ce qu’on peut. On stocke l’eau dans la baignoire de la salle de bains, on se sert de la glace du freezer pour la faire fondre, on va acheter de la glace en magasin (pas de packs d’eau puisqu’ils ont tous été dévalisés) car les gens ne pensent pas en premier lieu à acheter de la glace dans une telle catastrophe. Pourtant, rien de mieux que d’acheter de la glace pour la faire fondre et récupérer un peu d’eau. Bref, ce roman se transforme en véritable guide de survie. Rien que pour ça tout le monde devrait le lire car au moins vous connaîtrez quelques techniques si jamais une pénurie d’eau nous tombe sous le coin du nez un de ces jours.
Ce livre nous montre aussi tout ce que l’être humain est capable de faire pour survivre, allant jusqu’à vendre son corps contre un peu d’eau en échange. Mais qui n’irait pas jusqu’à dépasser ses propres limites pour survivre ?
Certes, “Dry” ressemble beaucoup à “La 5ème vague” par bien des aspects. Tout d’abord au niveau des personnages : Alyssa et Garrett sont quasiment des copies conformes de Cassie et son frère dans la saga de Rick Yancey. Tous les deux se retrouvent aussi seuls, sans leurs parents, et doivent apprendre à survivre dans cette situation catastrophique. Il y a aussi Jacqui qui m’a énormément fait penser à Ringer (qui est mon personnage préféré de “La 5ème vague” soit dit au passage) de par son caractère et sa forte personnalité. Certaines scènes ressemblent aussi beaucoup à “La 5ème vague” et notamment la plus flagrante : la scène de l’autoroute avec toutes les voitures abandonnées.
La seule différence notable finalement, c’est que “La 5ème vague” a une explication surnaturelle pour expliquer la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les personnages : des aliens ont envahi la Terre et veulent la récupérer. Dans “Dry”, il n’y a pas d’explication irrationnelle : ça pourrait arriver et c’est bien cela le plus perturbant. Une pénurie d’eau, c’est une situation tout à fait plausible et c’est ce qui rend le livre terrifiant.
Il n’en reste pas moins que “Dry” reste malgré tout inférieur à “La 5ème vague” à mes yeux qui restera je pense une saga indétrônable sur le thème “catastrophe”, “fin du monde”. Même au niveau des personnages : ceux du roman de Shusterman n’égalent pas ceux de Rick Yancey.
Pour autant, c’est un roman que tout le monde devrait lire pour prendre conscience de l’ampleur de nos actions du quotidien. Pour sûr, vous ne prendrez plus vos douches de la même façon après avoir lu ce livre. Pour information, Paramount a racheté les droits pour en faire un film et “Dry” est également recommandé par le king himself : Stephen King. Donc … qu’attendez-vous pour le découvrir ?
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