dimanche 9 février 2020

The Boss - Erin Graham [Elise]



New AdultRomance

VF Lu en VF
VO The Boss
1E Narrateur: 1ière personne
2P Nombre Narrateurs: 2 personnages
NNE One-Shot


Resume
La relation entre Émilie et Marek est une évidence. Pourtant, ils ont été séparés huit ans, à la suite d’un drame qui a bien failli détruire la jeune femme. Les retrouvailles sont aussi intenses que douloureuses. Marek est devenu dur et inflexible, il a bien pris soin de cacher ses émotions sous une épaisse carapace. Mais Émilie est déterminée : si elle veut guérir des drames de son passé, elle doit s’imposer dans la vie de Marek. La puissance des liens qui les unissent n’a d’égal que la profondeur de leurs blessures. De confrontations en rapprochements, de colères en pulsions de désir, de secrets bien gardés en aveux libérateurs, plongez avec Erin Graham dans un roman d’une intensité rare.


Surtout, ne pas se fier à la couverture et au titre qui ne reflètent pas l’histoire de Milie et Marek. Ils nous orientent vers une banale histoire de patron/employée alors que c’est bien plus que ça. Avant de devenir le patron d’Emilie (surnommée Milie), Marek était son meilleur ami d’enfance. Milie était très amie avec la bande des “Quadruplés” : Justin, Vivian, Thomas et Marek. Ses amis se réduisaient à cette bande de garçons et elle s’en portait très bien, jusqu’à ce que l’amour s’en mêle. Il est vrai que la frontière entre amitié et amour est parfois ténue et Milie a toujours eu un faible pour Marek. Pas de quoi s’appitoyer jusque-là puisque c’est réciproque et qu’ils vont échanger leur premier baiser sous un arbre (arbre qui va devenir finalement le symbole de leur amour puisque c’est là que tout a commencé).

Malheureusement, un drame va se produire et va séparer cette bande d’amis pendant huit ans et, par la même, Milie et Marek … C’est ainsi que l’on retrouve Milie huit ans plus tard, qui débarque à Paris chez sa soeur Aude, bien décidée à retrouver Marek qui, entre temps, est devenu un patron à la tête d’une société très réputée (et côtée internationalement).

« Si vous chutez, ce n'est qu'une défaite. Jamais la fin de la lutte. »


Au début, je me suis dit : “Chouette, enfin une romance qui se passe en France” ! Malheureusement, c’est là qu’arrive le premier point négatif de cette histoire : à aucun moment je n’ai eu l’impression que l’histoire se déroulait à Paris. Je m’attendais à des descriptions précises de la vie parisienne, qu’on nous cite au moins des lieux emblématiques, des rues mais rien du tout. J’ai trouvé ça dommage car j’ai eu l’impression que l’histoire ne se déroulait à Paris que sur le papier mais en soit, s’ils avaient été en Amérique, je n’aurais jamais vu la différence. Déjà, la boîte de Marek s’appelle “ML Security” (rien de plus américain) et les personnages passent leur temps à utiliser des termes anglophones : “free drinks", “meeting room”, "conf call". Toutes ces expressions anglophones mélangées à une absence de descriptions de la ville de Paris font que rien ne laisse à penser qu'on est en France dans cette histoire et c'est bien dommage. Je pense qu’il aurait été plus judicieux que l’histoire se déroule aux Etats-Unis, ça collait plus à l’histoire alors que là, le fait de savoir que ça se passait en France, je m’attendais quand même à plus de descriptions.

Le deuxième point négatif, c’est le début de l’histoire que j’ai trouvé peu crédible et qui m’a laissée assez sceptique. Comment la boîte de Marek, décrite comme étant une grosse boîte, leader dans le domaine de la sécurité, peut-elle embaucher des gens aussi facilement ? J’entends par là, transmettre un CV et hop vous êtes embauchés deux jours plus tard ? Je pense qu’il aurait été plus plus judicieux que Milie débarque à Paris, passe un entretien pour devenir assistante de direction dans cette boîte (sans savoir que Marek y travaille) et c’est ainsi qu’elle le retrouve de façon incongrue et découvre qu’il est son patron. Là, j’ai trouvé que c’était un peu un comble pour une boîte dans le domaine de la sécurité d’embaucher des gens simplement sur la base d'un CV élogieux, surtout quand Justin disait quelques pages auparavant : “Il [Marek] maîtrise très bien la sécurité”.

« Nous nous définissons dans nos victoires et dans nos défaites. Pas dans l'immobilisme. »


Ce sont donc les deux principaux reproches que je peux faire à “The Boss” : manque de descriptions de notre belle capitale et un début peu crédible (malgré le fait que ce soit plus ou moins justifié dans le récit, je reste tout de même sceptique). Malgré tout, j’ai passé un bon moment de lecture avec Milie et Marek. J’ai aimé par dessus tout le fait qu’ils prennent leur temps pour se retrouver (et même pour coucher ensemble). C’est vraiment ce que j’adore dans les romances. En 506 pages, jamais leur romance n’a été trop précipitée. Au contraire, j’ai trouvé ça judicieux qu’ils prennent leur temps au regard du drame qui s’est déroulé huit ans auparavant.

En soit, je recommande “The Boss” si vous aimez les histoires d’amour qui commencent par une amitié profonde et, plus important, si vous êtes fan de Patrick Dempsey ! Alors là, si c’est le cas je ne peux que vous dire de foncer car vous serez servis en Patoche jusqu’à la fin du roman ! ;) Pour ma part, “The Boss” restera un agréable moment de lecture mais ne détrônera pas “Teach Me Love” et “Esquisse” qui sont pour moi les meilleurs romans de Erin Graham !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire