Never held out for Prince Charming.
Growing up poor in small-town California as the oldest of six siblings, I knew I would never ride off into the sunset with anyone. That was even more apparent when a senseless tragedy took the lives of my parents, forcing me to become the sole guardian of our dysfunctional household at the mere age of twenty-three.
Then a fateful encounter literally brought Prince Charming to my doorstep.
At first I thought Viktor was just your average businessman passing through, albeit obscenely handsome, six-foot-five, blue-eyed, and mysteriously rich.
But soon I discovered the truth behind Viktor’s façade.
Beneath his quiet, enigmatic gaze and cocky charm, is a man who is running away from who he really is. A role he’d rather not fulfill.
He is Viktor of House Nordin, His Royal Highness, The Crown Prince of Sweden.
Yet uncovering Viktor’s secret was only the first step.
I didn’t expect to fall in love with him.
I didn’t expect to have my whole life turned upside down.
When you’re from two different worlds, can your hearts meet somewhere in the middle?
Or do happily-ever-afters only exist in fairy-tales?
J'ai toujours été attirée par les histoires de prince charmant. Je crois que j'ai gardé mon âme d'enfant rêveuse ! Du coup, lorsque j'ai vu la nouvelle parution de Karina Halle - qui a écrit Love, in English, un de mes gros coups de coeur - je n'ai pas cherché bien longtemps, j'ai foncé. Je ressors de ma lecture un peu mitigée, mais tout en ayant passé un bon moment de lecture.
Ici, pas de prince d'un pays inconnu sur notre mappemonde, ou trop petit pour daigner y apparaître. Non, nous faisons la rencontre de Viktor, prince de Suède. Certes le personnage est inventé de toute pièce, mais il a pour mérite de très bien s'ancrer dans notre monde actuel. Ce dernier n'a jamais voulu être l'héritier du trône, à cause de toutes les exigences et le manque de vie privée que lui confère ce titre. Cependant, suite à l'accident qui a touché son frère, il se retrouve propulsé au devant de la scène internationale. Incapable de supporter le stress et la pression, il part s'échapper aux Etats-Unis pendant quelques temps.
Ce que j'ai aimé dans ce personnage, c'est sa fragilité. Derrière le masque du prince se cache un être humain qui n'a pas le temps de faire son deuil à cause de la pression médiatique. On voit d'ailleurs la perversion de notre monde actuel qui épient les faits et gestes des personnalités, et ne leur laisse guère le temps de faire leur deuil en famille, et de façon isolé. Il a un côté très attachant. Karine Halle a réussi à me faire voir chez lui plus qu'un beau mec. De plus, il ne joue pas de ce statut en pensant avoir toutes les filles à ses pieds. Bien au contraire, il est parti aux US pour tout sauf pour rencontrer l'amour, et ça fait du bien de voir un peu moins d'égo surdimensionné dans un roman.
« Always more, never less. »
D'un autre côté, Maggie a une vie bien différente et bien difficile. Sa grande famille de 6 frères et soeurs n'a jamais roulé sur l'argent, et la situation s'est encore compliquée quand un accident les prive de leurs parents. Obligée de prendre le rôle de parent de substitution, Maggie lâche tout, ses rêves et ses ambitions, pour revenir vivre dans la maison parentale et s'occuper du mieux possible de ses frères et soeurs. Elle aussi à une part de fragilité, et elle nous démontre à quel point il est difficile de devenir gardien de ses frères et soeurs, car ces derniers ont bien du mal à la considérer comme une figure d'autorité. Cette famille de premier abords dysfonctionnelle, et complexe, va cependant s'éveiller devant nos yeux. Le regard et la présente de Viktor va permettre de mettre en lumière les bons et les mauvais côtés de cette dernière, tout cela pour faire émerger les premiers.
Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est ce côté très famille et tendre. Cependant, il n'y a pas eut que des bonnes choses. Tout d'abord, la description de Viktor, avec cette obsession de le décrire comme "Grand". Je peux comprendre qu'il soit plus grand que la moyenne, mais chaque fois que Viktor était mentionné dans une phrase, Maggie insistait toujours sur le fait qu'il était grand et que tout chez lui était grand. Du coup dans ma tête il est petit à petit devenu un géant un peu diforme, et il est vrai qu'au bout d'un moment ça m'a un peu gêné. Il ne ressemblait plus à l'image que je m'étais fait de lui.
« I’ve minded my manners, I’ve stayed noble, but when it comes to taking her in the bedroom, all of that is gone. I won’t be royal. I’ll be a savage instead. »
Un autre de mes soucis a été la romance, qui est parfois un peu trop rapide. En particulier les passages explicites sur le plan sexuel. Cela ne m'a jamais dérangé outre mesure, mais là j'ai trouvé que ces dernières étaient trop condensées. On passe de rien, à trois jours de sexe qui s’enchaînent. Du coup, c'est vrai que ce passage m'a coupé dans ma lecture. Je me suis détachée de l'histoire, et j'ai eut un peu de mal à rentrer de nouveau dedans pour en apprécier la suite. J'ai finalement réussi et je me suis laissée surprendre par quelques rebondissements (bien que certains puissent être anticipés).
Le romantisme refait son arrivée sur la toute fin du roman, et Karina Halle nous offre des moments tendres et nous arrache quelques rires.
Ce fut globalement une lecture appréciable, bien que les points que j'ai cité plus hauts parfois été un frein à cette dernière.
Ici, pas de prince d'un pays inconnu sur notre mappemonde, ou trop petit pour daigner y apparaître. Non, nous faisons la rencontre de Viktor, prince de Suède. Certes le personnage est inventé de toute pièce, mais il a pour mérite de très bien s'ancrer dans notre monde actuel. Ce dernier n'a jamais voulu être l'héritier du trône, à cause de toutes les exigences et le manque de vie privée que lui confère ce titre. Cependant, suite à l'accident qui a touché son frère, il se retrouve propulsé au devant de la scène internationale. Incapable de supporter le stress et la pression, il part s'échapper aux Etats-Unis pendant quelques temps.
Ce que j'ai aimé dans ce personnage, c'est sa fragilité. Derrière le masque du prince se cache un être humain qui n'a pas le temps de faire son deuil à cause de la pression médiatique. On voit d'ailleurs la perversion de notre monde actuel qui épient les faits et gestes des personnalités, et ne leur laisse guère le temps de faire leur deuil en famille, et de façon isolé. Il a un côté très attachant. Karine Halle a réussi à me faire voir chez lui plus qu'un beau mec. De plus, il ne joue pas de ce statut en pensant avoir toutes les filles à ses pieds. Bien au contraire, il est parti aux US pour tout sauf pour rencontrer l'amour, et ça fait du bien de voir un peu moins d'égo surdimensionné dans un roman.
D'un autre côté, Maggie a une vie bien différente et bien difficile. Sa grande famille de 6 frères et soeurs n'a jamais roulé sur l'argent, et la situation s'est encore compliquée quand un accident les prive de leurs parents. Obligée de prendre le rôle de parent de substitution, Maggie lâche tout, ses rêves et ses ambitions, pour revenir vivre dans la maison parentale et s'occuper du mieux possible de ses frères et soeurs. Elle aussi à une part de fragilité, et elle nous démontre à quel point il est difficile de devenir gardien de ses frères et soeurs, car ces derniers ont bien du mal à la considérer comme une figure d'autorité. Cette famille de premier abords dysfonctionnelle, et complexe, va cependant s'éveiller devant nos yeux. Le regard et la présente de Viktor va permettre de mettre en lumière les bons et les mauvais côtés de cette dernière, tout cela pour faire émerger les premiers.
Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est ce côté très famille et tendre. Cependant, il n'y a pas eut que des bonnes choses. Tout d'abord, la description de Viktor, avec cette obsession de le décrire comme "Grand". Je peux comprendre qu'il soit plus grand que la moyenne, mais chaque fois que Viktor était mentionné dans une phrase, Maggie insistait toujours sur le fait qu'il était grand et que tout chez lui était grand. Du coup dans ma tête il est petit à petit devenu un géant un peu diforme, et il est vrai qu'au bout d'un moment ça m'a un peu gêné. Il ne ressemblait plus à l'image que je m'étais fait de lui.
Un autre de mes soucis a été la romance, qui est parfois un peu trop rapide. En particulier les passages explicites sur le plan sexuel. Cela ne m'a jamais dérangé outre mesure, mais là j'ai trouvé que ces dernières étaient trop condensées. On passe de rien, à trois jours de sexe qui s’enchaînent. Du coup, c'est vrai que ce passage m'a coupé dans ma lecture. Je me suis détachée de l'histoire, et j'ai eut un peu de mal à rentrer de nouveau dedans pour en apprécier la suite. J'ai finalement réussi et je me suis laissée surprendre par quelques rebondissements (bien que certains puissent être anticipés).
Le romantisme refait son arrivée sur la toute fin du roman, et Karina Halle nous offre des moments tendres et nous arrache quelques rires.
Ce fut globalement une lecture appréciable, bien que les points que j'ai cité plus hauts parfois été un frein à cette dernière.
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