Elle a longtemps vécu recluse dans sa chambre, cachant son corps et ses angoisses. Cette année, sa vie peut changer : Libby s'est inscrite au lycée.
Tout le monde croit connaitre Jack Masselin : étudient rebelle, sexy... aux réactions imprévisibles.
Sous son arrogance, Jack a enfoui un secret douloureux.
Une histoire d'amour rédemptrice.
Des ados justes et charismatiques et le courage de s'accepter tel que l'on est.
J’avais découvert Jennifer Niven avec “Tous nos jours parfaits” qui avait été un énorme coup de coeur ! Encore une fois, l’auteure frappe fort avec "Les mille visages de notre histoire" même s'il n'est pas aussi fort en émotions que "Tous nos jours parfaits".
Dans cette histoire nous découvrons Libby Groby qui est victime de grossophobie. A la suite de la mort de sa mère, elle s'est mise à beaucoup manger et à prendre énormément de poids, à un point tel qu'elle est devenue l'adolescente la plus grosse d'Amérique. Elle a même fait la Une des journaux américains pour être restée coincée chez elle à cause de son poids. Sa maison a dû être détruite pour pouvoir la faire sortir et l'intervention a dû être faite par une grue pour soulever Libby.
De l'autre côté, nous avons Jack Masselin, atteint d'une maladie rare : la prosopagnosie. Je ne connaissais même pas l'existence de cette pathologie avant de lire ce livre ! Sachez tout de même, pour la petite anecdote, que l'acteur hollywoodien Brad Pitt est atteint de ce trouble !
« Tu ne peux pas être à la fois le méchant et le héros. »
J'ai été bluffée par l'aspect pédagogique de ce roman. En l'ayant terminé, je suis confortée dans l'idée que c'est un livre que les professeurs devraient faire lire au collège et au lycée parce qu'il aborde des termes très importants. Tout d'abord, il y a la grossophobie et plus largement, le harcèlement scolaire puisqu'à son retour au lycée, et après avoir fait la Une des journaux, Libby va être victime de harcèlement scolaire. Surtout, ce roman transmet d'importants messages de tolérance et d'acceptation de soi.
Ce n'est pas dans tous les romans que la protagoniste féminine est obèse au point qu'elle doit être sortie de chez elle par une grue. Ce n'est pas dans tous les romans que le protagoniste masculin est noir de peau. Ce n'est pas dans tous les romans que l'on aborde une maladie aussi rare et peu connue que la prosopagnosie. Pourtant, dans "Les mille visages de notre histoire", la talentueuse Jennifer Niven, aborde tout ça et bien plus encore.
« Mieux vaut être le prédateur que la proie. Même si tu es ton propre chasseur. »
Il faut savoir également qu'elle est extrêmement renseignée sur tous les sujets qu'elle aborde. Je m'étais faite la réflexion d'ailleurs qu'elle arrivait bien à retranscrire les brimades des "harceleurs" et pour cause ... à l'âge de Libby, Jennifer Niven
a elle-même dû gérer des problèmes de poids et d'angoisse et elle a elle-même aussi été victime de harcèlement. Pour la prosopagnosie ? Son propre cousin en est atteint. Vous voyez, rien n'est jamais laissé au hasard avec cette auteure ! Elle sait de quoi elle parle et ça se ressent tellement à la lecture !
Malgré ses 448 pages, c'est un roman qui se lit extrêmement vite car les chapitres sont très courts, ce qui rend la lecture fluide et addictive.
« Chacun a, au cours de l'histoire, son quart d'heure de gloire. »
J'ai adoré le personnage de Libby ! Malgré tout ce qu'elle subit de la part de ses camarades de classe au lycée, elle ne se fait pas passer pour une victime. Au contraire, elle a une répartie de folie ! Je trouve que ça fait du bien pour une fois, d'avoir une héroïne forte, qui n'a pas la langue dans sa poche, et qui ne se victimise pas ! Pour ce qui est du personnage de Jack Masselin, je l'ai trouvé un peu trop parfait pour être vrai. Le seul véritable intérêt de ce personnage est le trouble dont il est atteint : la prosopagnosie. Franchement, je referme ce livre en ayant appris pleins de choses sur cette pathologie ! Je trouve ça génial de pouvoir s'instruire en lisant un livre !
« On ne peut pas disputer les combats des autres à leur place tu sais, même quand on en meurt d'envie. »
En conclusion, c'est un roman que tous les adolescents devraient lire. Certes, il n'est pas aussi émouvant que "Tous nos jours parfaits" et c'est pour ça que ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais ça reste un roman très important, qui délivre un message de tolérance et d'acception de soi. Un roman empli de valeurs importantes et universelles.
Dans cette histoire nous découvrons Libby Groby qui est victime de grossophobie. A la suite de la mort de sa mère, elle s'est mise à beaucoup manger et à prendre énormément de poids, à un point tel qu'elle est devenue l'adolescente la plus grosse d'Amérique. Elle a même fait la Une des journaux américains pour être restée coincée chez elle à cause de son poids. Sa maison a dû être détruite pour pouvoir la faire sortir et l'intervention a dû être faite par une grue pour soulever Libby.
De l'autre côté, nous avons Jack Masselin, atteint d'une maladie rare : la prosopagnosie. Je ne connaissais même pas l'existence de cette pathologie avant de lire ce livre ! Sachez tout de même, pour la petite anecdote, que l'acteur hollywoodien Brad Pitt est atteint de ce trouble !
J'ai été bluffée par l'aspect pédagogique de ce roman. En l'ayant terminé, je suis confortée dans l'idée que c'est un livre que les professeurs devraient faire lire au collège et au lycée parce qu'il aborde des termes très importants. Tout d'abord, il y a la grossophobie et plus largement, le harcèlement scolaire puisqu'à son retour au lycée, et après avoir fait la Une des journaux, Libby va être victime de harcèlement scolaire. Surtout, ce roman transmet d'importants messages de tolérance et d'acceptation de soi.
Ce n'est pas dans tous les romans que la protagoniste féminine est obèse au point qu'elle doit être sortie de chez elle par une grue. Ce n'est pas dans tous les romans que le protagoniste masculin est noir de peau. Ce n'est pas dans tous les romans que l'on aborde une maladie aussi rare et peu connue que la prosopagnosie. Pourtant, dans "Les mille visages de notre histoire", la talentueuse Jennifer Niven, aborde tout ça et bien plus encore.
Il faut savoir également qu'elle est extrêmement renseignée sur tous les sujets qu'elle aborde. Je m'étais faite la réflexion d'ailleurs qu'elle arrivait bien à retranscrire les brimades des "harceleurs" et pour cause ... à l'âge de Libby, Jennifer Niven
a elle-même dû gérer des problèmes de poids et d'angoisse et elle a elle-même aussi été victime de harcèlement. Pour la prosopagnosie ? Son propre cousin en est atteint. Vous voyez, rien n'est jamais laissé au hasard avec cette auteure ! Elle sait de quoi elle parle et ça se ressent tellement à la lecture !
Malgré ses 448 pages, c'est un roman qui se lit extrêmement vite car les chapitres sont très courts, ce qui rend la lecture fluide et addictive.
J'ai adoré le personnage de Libby ! Malgré tout ce qu'elle subit de la part de ses camarades de classe au lycée, elle ne se fait pas passer pour une victime. Au contraire, elle a une répartie de folie ! Je trouve que ça fait du bien pour une fois, d'avoir une héroïne forte, qui n'a pas la langue dans sa poche, et qui ne se victimise pas ! Pour ce qui est du personnage de Jack Masselin, je l'ai trouvé un peu trop parfait pour être vrai. Le seul véritable intérêt de ce personnage est le trouble dont il est atteint : la prosopagnosie. Franchement, je referme ce livre en ayant appris pleins de choses sur cette pathologie ! Je trouve ça génial de pouvoir s'instruire en lisant un livre !
En conclusion, c'est un roman que tous les adolescents devraient lire. Certes, il n'est pas aussi émouvant que "Tous nos jours parfaits" et c'est pour ça que ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais ça reste un roman très important, qui délivre un message de tolérance et d'acception de soi. Un roman empli de valeurs importantes et universelles.
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